C'est un tableau sombre et assez dramatique aux antipodes de sa personnalité.
Ce qui fait qu'après le père, j'ai peint le fils, et avec un peu de chance si je ne suis pas en compagnie des pissenlits, je peindrais le petit-fils. Je trouve très originale cette filiation picturale.
Le père de Cédric était très beau avec ses yeux verts, ses paupières lourdes et érotiques et sa moustache de macho qui faisait tout son charme.
Cédric est un coureur de filles invétéré et très sûr de sa séduction. C'est vrai qu'il est beau et charmeur ( son frère aussi ). Il est très communicatif, vous séduit et vous désinhibe très vite. Il est drôle, très décalé de tout, et il se moque de Chantal et de moi lorsque nous lui évoquons nos folles nuits à Marseille dans la boîte gay des années 60 ( Le Cancan ) quand on s'éclatait comme des bêtes à danser jusqu'au petit matin et qu'on se retrouvait complètement HS à la gare St-Charles à attendre le premier train de 6h en partance pour Toulon.
Que de souvenirs, que de fous rires, que d'insouciance...
Je vous posterais bientôt des photos de Cédric et de Guy ( son père ).
Quand on se réunit tous à Toulon ( les soeurs, les beaux-frères et les enfants ) et que le Pastis et le whisky circulent sans modération, je peux vous dire que l’ambiance est chaude et que les fous rires sont bien là.
J'adore cette famille, Chantal, Patricia, Sylvie, Michelle, Monique et Jean-Édouard, c'est un peu la mienne depuis le temps qu'on se connaît.
Elle n'a hésité que quelques secondes à la fin de l’émission quand une espèce d'insupportable vieux beau a péroré avec prétention et arrogance sur son incapacité à exposer des mesures claires... alors qu'elle n'avait fait que ça toute la soirée ! Son trouble s'est davantage ressenti lorsqu'elle a répondu à ses questions sur l'immigration en disant ( ce que personnellement j'ai toujours pensé ) que l'on pouvait concrètement mieux aider les peuples en difficulté en travaillant avec eux et sur place, pour éviter des migrations douloureuses.
Et cette espèce de prétentieux – qui prenait tout de haut et niait l’ensemble de son pacte présidentiel – lui a coupé la parole quand elle voulut préciser (pour justifier cette aide ) : « Nous avons tant pillé ces pays... » en lançant avec exaspération et de façon solennelle pour affirmer sa supposée autorité : « ne me faites pas ce coup-là, de grâce ! » genre – « Nous n'avons rien pillé ».
Alors que oui, mille fois oui, nous avons pillé, massacré, asservi au nom de Dieu et de notre prétendue civilisation !
Moi, je lui aurais fait fermer sa gueule en hurlant (car je ne suis pas du tout calme ).
Je ne rentre pas dans les détails, car je ressens encore de la colère pour ce connard et je voudrais rester digne sur mon blog car cette chiure de mouche n’en vaut pas le coup.
Comment Ségolène a-t'elle pu rester si digne ?
Moi, je n’aurais jamais pu faire de la politique !
Bravo!