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Le blog de Michel Giliberti



Salim Kechiouche et Samuel Ganes dans "Le centième nom" © Giliberti / 2007

Hier, je vous parlais de cinéma tunisien et ça m’a donné aujourd’hui, l’envie de vous parler de ma pièce « Le centième nom » et de Salim kechiouche qui a été un si beau et si talentueux Jihad quand il l’a jouée en compagnie de Samuel Ganes, à Reims. Quel dommage que le projet de monter cette pièce à Paris batte des ailes pour tout un tas de raisons qui ne m’appartiennent pas! Sauf quand j’ai refusé la proposition de Bernard Omnes qui, même s’il est un excellent metteur en scène, prenait tant de liberté avec mon texte, que je ne retrouvais plus rien de mes intentions. Cette appropriation avait quelque chose de frustrant. Il en était arrivé à me demander de marquer « D’après la pièce de Michel Giliberti », c’est dire les changements.
C’est Renato Ribeiro ensuite qui décida de la mettre en scène et de la faire jouer dans son théâtre de la Commedia, avec Hicham Nazzal dans le rôle de Jihad et Samuel Ganes dans celui de David ; c’était parfait, mais quelques problèmes suffisamment graves l'ont obligé de reporter l’opération. depuis j’attends…
Parfois, je me demande si je ne devrais pas m’impliquer davantage et m’en occuper moi-même, mais j’avoue que si l’ambition artistique me dope, les frais de production la freinent… En attendant, je vous laisse avec ces photos qui me rappellent tant de souvenirs. C’était très émouvant d’entendre mes mots dans la bouche de ces deux acteurs et la vie qu’ils donnaient au personnage.


La fin du spectacle...
J'ai la chance d'être au milieu de Salim et Stéphane qui m'ont fait monter sur scène le soir de la dernière.

La mise en scène était de Stéphane Aucante qui me donna bien des soucis, non avec sa mise en scène à proprement parlé, qui était intelligente et assez spectaculaire, mais avec son choix d’avoir coupé tous les passages politiques essentiels, traitant de la réalité israélo-palestinienne, car sans eux, la pièce perdait beaucoup de sa virulence et s’arrêtait trop aux sentiments ambigus des personnages.
Quoi qu'il en soit, j’espère que cette pièce se montera. Moi, je voudrais en faire un film.


Salim Kechiouche et Samuel Ganes dans "Le centième nom" © Giliberti / 2007


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commentaires
N
<br /> <br /> alors? ce film? ;-)))<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Alors dans ce milieu... rien ne se passe comme on le veut à moins d'être Luc besson ! mais bon la pièce s'est jouée à deux reprises en France, j'espère qu'une troisième fois arrivera...<br /> <br /> <br /> Bisous<br /> <br /> <br /> <br />
T
Bonjour à tous ...Le rève devient réalité ... La pièce de Michel Giliberti " Le Centième Nom" avec Ahmed Alami et Lionel Heches dans une scénographie et décor de Jean-Loup Waelret sera créée à Bordeaux au théâtre La Lucarne dans ma mise en scène le jeudi 5 juin 2008 en présence de notre cher auteur - j'espère - et de tous les blogueurs et fans de Michel ...puis les 6 è 11 12 13 14 15 18 19 20et 21 juin avec reprise en octobre 2008 si succés ... espéré ...Jean-Pierre TERRACOLfaites de la pub ...
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M
<br /> C'est plus qu'un rêve, plus qu'une réalité, c'est le bonheur à l'état pur.<br /> <br /> merci Jean-Pierre,<br />  @ bientôt,<br /> <br /> Michel <br /> <br /> <br />
N
Voilà qui alimente ma curiosité ... j'espère de tout coeur que cette pièce ou ce film verront leurs aboutissements car je vais m'y précipiter . Surtout faites le nous bien savoir.<br /> Bonne soirée Michel
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M
Si vraiment j'arrive à monter cette pièce, j'invite tous les amis blogueurs à la première. Promis.Bonne soirée à vous aussi.Michel.
F
Michel,<br /> j'ai lu votre piece, et je l'ai aimée.<br /> Le spectacle de Reims a-t-il seulement été enregistré ?<br /> En tous cas, je comprends votre envie de la faire mettre à nouveau en scène..<br /> Encore merci<br /> François<br />  <br />  
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M
Je suis heureux que vous ayez lu la pièce, mais en fait, beaucoup de choses à sa relecture ont été changées sur scène et encore davantage quand elle se rejouera. Je l'avais écrite dans l'urgence, et même si l'urgence est un bon moteur, elle peut être source de regrets. Quand "Le centième nom" a été publié", j'ai déploré le côté un peu trop lyrique; je l'ai dépoussiéré et surtout enrichi d'autres éléments, vu que ce conflit alimente l'actualité en permanence. J'ai également changé la fin qui est bien plus surprenante que la première, bien plus "stressante". Bref, c'est tout autre chose.La pièce qui a été jouée à Reims a été captée, mais à mon seul usage, sans précautions, juste pour len avoir une trace. On y entend tout un tas de bruits  parasites et en plus c'est en plan fixe extremement lassant. @ bientôt FrançoisMichel
Z
on en a souvent parlé de cette piece tous les 2, et je continu de penser que tu arriveras a la faire mettre en scene comme tu le veux vraiment et pis y a aucune raison que ca n'arrive pas non ???du moins c vraiment une chose que j'espere !!!
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M
Oui, bien sûr, sachant que le public l'a appréciée, mais je t'assure que lorsque j'entends parler dans les médias de personalités du théatre très influençables dont on imagine pas qu'ils puissent avoir des problèmes de salles, des problèmes d'acceptation de mise en scène, et qui doivent se battent pour obtenir un théatre et l'argent d'une production, je commence à avoir des doutes... Quand je pense à ça, je me dis qu'il va y avoir du taf, et c'est là où je pèche, car je suis trop dilettante... je n'ai de la volonté que pour créer, mais aucune pour mettre en avant mon travail. Je n'aime pas chercher, mais simplement trouver. (ceci dit, ça m'a presque toujours réussi).@ +Michel
J
En tout cas, j'espère que le public rémois n'a pas été trop froid (on a un peu, même beaucoup, cette réputation).
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M
Non, pas du tout, c'était un public sensible...
J
Non? vous connaissez les biscuits roses? loooool !
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M
Je m'en suis gavé pour supporter l'émotion (avec du champagne of course) car j'avais un trac fou pour les acteurs avant qu'ils ne commencent. Ils avaient fait les répétitions à Paris et se trouvaient parachutés dans un théatre nouveau et le début de la pièce commence par une prière que Jihad (interprété par Salim) doit pratiquement pleurer (et il pleurait en vrai) en implorant le ciel... bref, c'était tout à fait dramatique, je pleurais comme un malade, car je croyais que tout était vrai... Salim était vraiment poignant, à genous dans la lumière crépusculaire, j'en étais malade. Samuel aussi, mais il avait un rôle plus "équilibré.Et voilà comment on se gave de biscuits avant une levée de rideau.Après j'ai fait ceinture...
M
Ne connaissant rien à ce monde, je m'étonne qu'un metteur en scène puisse se permettre d'aller jusqu'à réadapter une pièce au point de proposer de l'appeler "...d'après la pièce de M.G."c'est un peu renier l'âme d'un travail...quant à celui qui retire tout ce qui est politique...c'est aussi prendre une liberté qui  ne respecte pas la pièce...alors tout ce que je peux te souhaiter c'est une représentation fidèle, que ça soit au théatre ou au cinéma. Bonne journée Michel, @+
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M
I Hope, I hope, mais c'est justement parce que je suis intransigeant que rien ne se fait. Je veux bien quelques changements mais en accord avec moi, bien sûr.Enfin, on verra bien.@ +
S
Comentaires d'ordre "générale" sur votre blog, qui procure inévitablement beaucoup de plaisir, on sent trés vite que votre côté artistique n'est pas prise de tête et quelles réalisations ! bravo, je m'empresse de conseiller ce Blog !
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M
En effet, je voudrais que tout soit cool, sans prétentions et sans drame... C'est d'ailleurs à cause de ça que j'ai longtemps évité d'ouvrir un blog, car j'avais très peur de tomber dans le nombrilisme, mais il faut avouer que c'est aussi agréable de partager ce qu'on aime avec d'autres personnes.En tout cas, merci pour le compliment.Michel.
L
J'espère sincèrement que ton souhait se réalisera !! Donner vie a ses écrits et un  merveilleux moment !!!
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M
Tout à fait. Il y a une telle distance entre le livre en mains et la vie brusquement devant soi. Je croise les doigts pour que ça reparte(comme c'est toujours prévu avec retard) car le sujet est malheureusement toujours d'actualité et le conflit israélo palestinien est un drame sans fin qui mert les nerfs à vif à la planète entière.Merci Lance.Michel
J
Dire que je suis Rémois et que j'ai manqué cela ! Faut dire qu'on est tellement bien informé de la vie culturelle dans notre "belle endormie" que l'on découvre toujours les choses une fois qu'elles ont eu lieu.
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M
J'aurais pu te connaître!!! Merde alors. Reste le Champagne de Reims et ses biscuits roses...J'espère que ça pourra se refaire, qui sait?@ +Michel

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