Je ne peins pas pour tous mais pour chacun.
De leurs mots en exile
Vers ceux-là qu’ils exècrent,
J’ai pitié de ces gens
Quand l’obscur des discours
Qu’ils brandissent au soleil
Se suffit d’être sourd
J’ai pitié de ces gens
J’ai pitié de leur vide.
Quand le rose d’une étoile
Et combla les charniers
La chaux vive fut la seule
À blanchir leurs mains sales.