Les heures se rebellent
Les jours se défont... on dirait.
Les nuits sont moins belles
Pour mon Apollon... on dirait.
Et l’enfant n’y peut plus rien
Fatigué d’avoir grandi
Et mes mots ne servent à rien
Trop usés d’avoir tant dit.
Les bouches se taisent
Les yeux sont hagards... on dirait.
Plus rien ne m’apaise
Les rires se font rares... on dirait.
Et l’enfant ne veut plus rien
Harassé de devoir vivre
Et mes mots ne peuvent rien
Inutiles au fond des livres.
© Giliberti / 2008