
Vous êtes là, derrière lui, près de la cheminée, un alcool fort entre les mains, à l'écouter.
Le feu incendie sa peau, trop de chaleur.
Les quelques notes de gris métal s'arrêtent sur un accord, et la guitare se tait, posée contre le mur.
Son pull glisse à terre et puis le reste...
Et puis... sa peau !

Vous le contemplez au coeur des ombres vives et rousses comme cette nuit d'automne qui vient et puis s’installe.
Demain les labours reprendront et avec eux la valse des étourneaux comme des taches d'encre dans un ciel de buvard.
Vous serrez davantage votre verre entre les doigts ; la gorge sèche, vous vous dites : « Et maintenant ? »