j’abreuvais tes attentes et parais mes révoltes de la nacre de tes yeux.
Jusqu’à tard dans la nuit
j’espérais un seul mot sur tes lèvres d’arsenic qui me faisaient périr.
Jusqu’à tard dans la nuit
je parfumais ma peau des odeurs de la tienne qui parlaient à mes sens.
Jusqu’à tard dans la nuit
je restais en éveil, gardien de ton sommeil, à attendre ta rosée.
© Giliberti / 2007