Un jeune homme, un homme peut-être, couché à terre, couché sur le côté. Ses yeux fixent le vide. Se repose-t-il ? A-t-il déjà basculé dans un ailleurs qui lui est propre ? Je ne le sais pas. Je ne l'ai jamais su. Ce dernier tableau, dont les matières, hélas, ne peuvent s'apprécier sur cette photo, m’a un peu échappé . Je ne me souviens plus du sens premier que je voulais lui donner. Il ne devait pas y avoir de sang et pourtant instinctivement, il en coule entre les doigts du personnage.
C’est surement psychanalytique ! Quoi qu'il en soit, dans un premier temps je l’ai nommé « Garçon de l’aube », parce que ce titre correspond d’une certaine manière à ce que cette grande toile me donne à ressentir, puis après la lecture des commentaires, j'ai réflechi et désormais il s'appelle "Naissance".