Quelle étrange chose que ce baiser furtif en soirée, quand, au fond du jardin, dans l’air soudain plus frais, je vous avais raccompagné jusqu’à votre voiture ! Une calèche tirée par des chevaux m’aurait moins étonné, tant votre visage romantique s’accordait de cette époque. Tout au long de la soirée, alors que nous dénoncions la noirceur des chiens et des loups d’aujourd’hui, j’avais pensé que seuls les vins et la musique rendaient vos yeux brillants mais là, dans les lumières qui bleuissaient les bambous, je me sentis rougir d’en mieux comprendre le sens. Hélas, en réponse à vos lèvres hésitantes, je n’eus que des mots balbutiants quand il aurait mieux valu en explorer l’ardeur.