De ces jours d’alors
Me reviennent quelques rires et des mots
Un regard, deux, trois notes en prélude de fugues sur ma peau
Puis des cheveux d’automne et la pourpre des lèvres comme autant de fruits rouges au matin du jardin.
De ces jours, encore
Me reviennent quelques larmes et des maux
Un soupir, deux, trois trêves en dimanche d’été ou d’attente
Puis un sourd appétit de clarté et d’obscur comme autant de zébrures sur la toile de mes nuits.
© Giliberti