La lumière, sur ton visage, palpitait comme celle des fougères dans les forêts profondes.
Tes yeux, élytres de méloé, miroitaient dans l’éclairage vert des halogènes.
Ta bouche brulante comme une liqueur d’anis donnait envie de tout piller, tout saccager et mettre fin à l’or de ce vert incandescent qui, comme la tache de jade à l’œil de la sarcelle, focalisait toute l’attention sur ton regard.
Alors, préférant le cyan aux sentiments, je décidai de fuir l’excès si vert de mes désirs sous cantharide et comme une malheureuse cétoine dans le ciel bleu, je me contentai de quelques roses sauvages dont l'absinthe des tiges ne parvint pas à m'ennivrer.