C’est une vie très spartiate au milieu d'une végétation grandiose mélangée à celle plus courte et rabougrie de tous les pays méditerranéens. Nous avons passé l’après-midi à manger des crêpes au miel, à boire du thé, puis à nous balader dans ces lieux sauvages qui enchantent Moez « parce qu’on entend les oiseaux » comme il dit.
Je me souviens qu'à l'intérieur de la modeste maison, une petite télé qui marchait grâce à un groupe électrogène diffusait les émissions d'une chaîne italienne, la seule qui se captait bien et que personne ne comprenait vraiment.
Pas très loin, plus bas en redescendant de la colline, il y avait une marre d’un vert étonnant, une marre de jade qui étincellait au soleil et forçait le regard. Moez y descendit...
Puis il en remonta après avoir effrayé quelques grenouilles...
... et m'offrit un grand sourire pour la photo.
Connaître l’eau quand il fait soif
Aimer quand tout se meurt.
Difficulté des dieux,
À qui jamais rien n’arrive.
© Giliberti in Bleus d'attente /2001