Ces mots si simples sont à l’image des gens de bon sens. Ils me donnent confiance en l’humanité et me font oublier le petit agité des épaules qui argumente l’autorité, la punition, la tolérance zéro et brandit le spectre de l’insécurité et de la prison sans se soucier des conséquences de l’incarcération qui fera d’un bleu à l’arrivée, un homme aguerri à la sortie ; une espèce de guerrier de l’ombre prêt à détruire une société prétendument éclairée…
La haine, c’est beaucoup d’amour ignoré…
De tous les clairs obscurs
Bleuis de tant de larmes
Celui que je préfère
Se pose sur tes cernes
De tous les souffles amis
Privés de la poussière
Celui que je préfère
Arrive de ta gorge
De toutes les prisons
Fondées sur l’injustice
Celle que je préfère
M’enferme à tes mensonges.
© Giliberti - 2006