Quand le soleil commence à se coucher et qu’avec lui, s’enflamme le ciel et puis les peaux, la courbe de l’horizon donne de tous les vertiges, tous les écarts… On oublie la violence et on oublie les heurts ; les yeux suffisent et le souffle s’accomplit. Cet arc qui se passe de flèches… cet arc est une de nos dernières trêves.
Silence et méditation, regard sur cette immensité en attendant le crépuscule....bel athlète que ce garçon très joliment coiffé ...Bon dimanche Michel !
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Mais tu sais que ça va arriver Khem, on en parle souvent, c'est pas pour rien.<br />
Tu verras...<br />
@ bientôt,<br />
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Michel<br />
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Et il n'est que de dos... :o)<br />
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Michel<br />
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N
Nath
24/01/2009 10:52
J'ai pour mon compte face à l'horizon cette attitude de retrait comme en suspend.Enfant, l'horizon derrière la maison, je m'assayais sur la balançoire l'été au coucher du soleil et juste là bas tout au loin bien après les champs, l'église du village de ma grande mère apparaissait à "contre soleil" et à côté... la maison de ma grand-mère... Ma grand-mère...Aujourd'hui, je m'installe, assise, le dos courbé le menton sur les genoux, le regard perdu dans le lointain face à cette méditéranée, au couché du soleil, révant de retrouver mes amis là bas derrière cette flaque d'eau qui nous éloigne tant...Merci Michel, bonne journée!
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Quand je retourne à Toulon chez ma mère et que parfois, je me promène au bord de la mer, j'ai la même sensation que tu décris... Cette flaque d'eau qui me sépare de tous les bonheurs, là-bas<br />
quelque part en Tunisie. L'horizon est à la fois un point virtuel et zen qui force à la méditation, surtout quand on est seul... C'est un voyage assuré de toutes les mélancolies constructives ou<br />
non, mais un voyage toujours aussi beau.<br />
Merci Nath,<br />
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Michel<br />
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Mystère des équilibres..Grandeur de l'horizon et poids du short noir trop grand pour la sveltesse d'un corps juvenile...Etoffe du Keffieh dont les plis tombent comme un lourd satin et des sourcils fragiles au vent..Tout est en équilibre... comme un arc tendu...Merci pour votre regard, MichelPlein d'amitiéFrançois
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Nidhal était ainsi depuis plus d'une heure sur la terrasse à Sidi Bou Saïd... le soleil se couchait et à l'horizon Tunis rougeoyait... Rien ne bougeait comme avant un orage, mais l'orage était<br />
dans sa tête et moi, témoin des tristesses et des espoirs de ce jeune homme qui semblait tout attendre de l'horizon, j’ai volé ces instants...<br />
Merci pour vos mots François,<br />
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Michel<br />
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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...