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Le blog de Michel Giliberti

Tort ou raison...

Dans l’obscur de la fête
Mes yeux accrochaient sa lumière
Les siens savaient lire mes faiblesses.
Qu’importe d’avoir tort ou raison
Qu’importe les mots qui condamnent
L’homme naît des désirs et des peurs qu’il s’invente
L’homme meurt du confort et des trêves qui l’assoient.

Dans le clair de ma tête
Ses yeux allumaient mes ténèbres
Les miens savaient lire ses desseins.
Qu’importe d’avoir tort ou raison
Qu’importe les mots qui condamnent
L’homme naît des errances et des bruits qu’il s’impose
L’homme meurt des silences et des haltes qui l’accablent.

© Giliberti / 2008

Published by Michel Giliberti - … - Photos et poésie.

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commentaires
P
pons xavier- alexandre
08/12/2008 15:22
j'aime surtout les deux dernieres phrases de chaque strophe
Répondre
M
Michel Giliberti
08/12/2008 17:44
<br /> Oui, ce sont deux conclusions que je ressens comme une blessure et c'est pour ça que je tente toujours de ne pas m'arrêter d'avoir peur...<br />  je t'mbrasse,<br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br />
B
bellelurette
06/12/2008 09:14
Ce qui me fait craquer sur cette photo, c'est l'étincelle de lumière sur la boucle de ceinture... je trouve cela très érotique...
Répondre
M
Michel Giliberti
06/12/2008 09:24
<br /> Ah... Bellurette, tu es sensible. L'érotisme qui se dégage d'un point lumineux, voilà qui fait rêver... de la femme qui voit les choses ainsi.<br /> bisous,<br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br />
J
Jack
05/12/2008 23:32
CHER X, nous sommes sur un Blog artistique, donc ce que nous apprécions  ce sont les poèmes, les recits épiques, parfois amer aussi, mais  toujours la beauté des prises de vue du Photographe GILIBERTI, le reste ne nous importe pas. Ceci dit, je confirme qu'il n'y a pas besoin de chercher les oiseaux du paradis, dès le matin il font halte dans ton jardin, sous la tonelle ou le bord de ta fenêtre, rien n'y fait, ils viennent naturellement et c'est là aussi l'enchantement de nos vies déjà bien chargées...  
Répondre
M
Michel Giliberti
06/12/2008 08:04
<br /> Je suis très touché par la fin de ton commentaire qui rejoint mes pensées. Merci Jack pour ces envolées matinales (je te lis et il est 5 heures et demie du matin) je suis un lève-tôt et<br /> l'enchantement arrive bien vite, tu vois...<br />  @ bientôt.<br /> PS : je pense que X est un farceur...<br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br />
X
X
05/12/2008 21:27
Moi je suis sûr que Michel il couche !
Répondre
M
Michel Giliberti
05/12/2008 22:01
<br /> Est-ce un problème, cher X ?<br /> La vie est courte comme l'explique le poème :o)<br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br />
J
Jack
05/12/2008 20:32
un réel très bogosse, on se demande ou tu vas les chercher......
Répondre
M
Michel Giliberti
05/12/2008 21:14
<br /> <br /> Je ne les cherche jamais, je t'assure. La plupart du temps, c'est lors de mes vernissages que je rencontre des jeunes gens qui sont désireux de travailler un moment avec moi et par la suite<br /> deviennent de vrais amis. C'est une vraie chance et je ne les remercierai jamais assez.<br /> @ bientôt,<br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
F
François
05/12/2008 18:00
Oui qu'importe ?Et être anéanti par la beauté, est ce vivre ou mourir ?Eros et Thanatos, vieille question... Merci de la rendre si présente et palpable gràce à votre regard.Plein d'amitié pour vous MichelFrançois
Répondre
M
Michel Giliberti
05/12/2008 21:17
<br /> <br /> Qu'importe effectivement, c'est tout le sens de ce petit poème. La vie est si proche d'un souffle en matière de temps, qu'une simple respiration n'est pas à rejeter.<br /> @ bientôt François,<br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
M
Maryse
05/12/2008 16:30
Il est vrai que souvent "avoir tort ou raison" est de bien peu d'importance, dans le fond...J'aime beaucoup ce poème, beaucoup et plus même d'ailleurs ;  en particuliers les phrases "l'homme nait..." et "l'homme meurt...", elles  me paraissent si justes. Ce regard t'as  bien inspiré, bravo pour le poème et pour la beauté du portrait. Bisous
Répondre
M
Michel Giliberti
05/12/2008 21:20
<br /> <br /> Merci Maryse et je crois qu'il aurait inspiré tout le monde... Quant au poème, il est bien sûr la triste et heureuse constatation des malheureux mortels que nous sommes.<br /> @ bientôt Maryse,<br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
I
isabelle
05/12/2008 15:22
peu importe les mots face à un tel regard !...des haltes qui l'accablent, la perception de la vie et de la mort relève d'une spiritualité intime
Répondre
M
Michel Giliberti
05/12/2008 21:26
<br /> La spiritualité (mot que j'aime) est toujours là, je pense dès lors que les haltes activent l'imaginaire et la grandeur des choses de ce monde.<br /> @ bientôt,<br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br />
F
François-Xavier (Jj)
05/12/2008 14:36
ouah.... c(s)es yeux !! ... un rêve !bonne journée,Jj
Répondre
M
Michel Giliberti
05/12/2008 21:26
<br /> Je confirme... :o)<br /> @ bientôt,<br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br />

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