Wasis Diop / Hyènes / Dune
Parler encore de Bizerte ou de toute autre ville de Tunisie commence à devenir un sujet difficile à traiter.
En effet, comment ne pas se répéter ?
Oui, mais comment ne plus en parler ?
Impossible bien sûr…
J’ai la chance de connaître Bertrand Delanoë et lorsqu’il évoque Bizerte, sa ville natale comme chacun sait, je retrouve chez lui cette forte attache au pays qui m'étreint, cette impossible distance avec le sol qui accueillit nos premiers pas…
Alors mille pardons, voici encore quelques photos de Bizerte pour affronter l’hiver.
L'atelier d'un artiste peintre, avec vue directe sur le port. Difficile de ne pas être inspiré...
Le port, toujours depuis l'atelier de ce peintre, et à droite, le Marabout, le petit café où j'aime perdre mon temps au soleil quand je séjourne à Bizerte…
Tout compte fait, c'est peut-être difficile de peindre dans un tel atelier... Comment ne pas avoir envie de sortir et de parler avec les pêcheurs tout en buvant un café ?
Et puis, à quelques centaines de mètres de là, sur le marché parfumé de toutes les épices de la Tunisie, comment résister à la bonne humeur de ce vendeur de légumes qui, quels que soient les aléas de son quotidien, nous offre un si chaleureux sourire ? Allez à Rungis, vous comprendrez ce que je veux dire...
Et puis s'il faut absolument travailler, s’il faut reprendre ses pinceaux, Mehdi en redonne très vite le désir...