Quand en terrasses le linge sèche
Et qu’à l'éveil des heures neuves
Mes pensées fortes réssuscitent,
Le signe intime de mes craintes
M’annonce encore le cri des hommes.
Ceux qui se traînent
Ceux qui subissent.
Alors, dans la douceur de ces matins
Sur ces terrasses qui m’apaisent
Aux heures douces de ma vie
Je sens en moi la même plaie
Qui ne veut pas
Qui ne peut pas
Guérir d’un monde qui n’est que ça.
© Giliberti / 2008