Je n’ai pas eu le courage de me consacrer au blog ces derniers temps.
Entre un travail excessif et le moral un peu en berne, j’avais là quelques raisons suffisantes.
Pendant tout ce temps, j’ai dû mettre sur pied ma prochaine exposition (peintures et photos), terminer les corrections de mon dernier roman et suivre toute la mise en pages d’un livre consacré à mes photos et poésies (merci à mon éditeur pour sa patience), le tout devant être bouclé avant le 29 mai, date de mon vernissage à la galerie Benchaieb, à Paris, où l’ensemble de ce travail sera présenté.
Même si « travailler plus pour gagner plus » (harangue ô combien détestable de notre cher président) est dans l’air du temps, moi qui rêve de tout arrêter enfin et prendre de la distance avec ce qui use, je vous le dis, cette phrase est la plus stupide que je connaisse.
À mon sens, nous sommes faits pour jouir de la vie sans la perdre à la gagner ! Le moral se retrouve dans les choses vraies... celles qui n'ont aucune valeur marchande : l’observation, l'écoute de l'autre, l'écoute de la nature.
Bref, histoire de renouer nos échanges, je viens par ici, errer dans le noir de ce blog, un peu comme j'entrais dans les trains fantômes de mon enfance, mais là, les fantômes sont les miens et j’en connais toutes les ficelles.
Bientôt je posterai la couverture du livre de photos et celle du roman.
Je parlerai aussi de ma pièce de théâtre « Le centième nom » qui se jouera à partir du 5 juin au théâtre La Lucarne, à Bordeaux et qui me transporte de joie.
Je vous parlerai plus précisément de Jean-Pierre Terracol, le metteur en scène, des acteurs, Ahmed Alami et Lionel Heches, mais je m’appliquerai à le faire, dès que je pourrai réellement souffler et trouver les mots pour le dire. Si je n’en parle pas moi-même, qui en parlerait n’est-ce pas ?
Je reviens bien vite… à bientôt.