Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog de Michel Giliberti


Moez-feuillage.jpg
À deux ou trois rides d’une mer terre, dans les villes de craie qui se taisent sous le soleil, les hommes qui vous donnent, sont ceux qui nomment vos espoirs.
Il n’est pas rare, à l’heure de la sieste, de rêver à de ferventes complicités et
passé minuit les vivre dans des nuits blanches.
Toutes les impatiences se valent et les envols se meurent de nous, responsables des clôtures de nos vies.
Enfant, pendant les vacances, je lavais, à la pierre lisse des fleuves corses, le linge avec ma mère…
Je garde de ces rares instants de jeu dans l’eau nue, comme je l'étais, l’amour des choses simples comme les mots que je partage avec ces hommes là,
à deux ou trois rides d’une mer terre dans les villes de craie qui se livrent sous le soleil,

Moez-feuillage-2.jpg
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
commentaires
B
Mais... c'est le mot "corses" que je ne comprends pas !!!
Répondre
M
Parce que c'était en Corse, Bellurette... donc des fleuves corses. Je suis né en Tunisie, mais quand j'étais très jeune j'allais en vacances en Corse, car ma mère est une corse (pure et dure). Et ,dans l'eau du  fleuve qui passe près du village natal de ma mère (Ciamanacce) les femmes lavaient le linge sur les immenses pierres qui le bordaient et j'étais au milei d'elles. Je lavais des mouchoirs, des petits trucs légers... @ bientôt,michel
B
Enfant, pendant les vacances, je lavais, à la pierre lisse des fleuves corses, le linge avec ma mère…J'ai copié-collé la phrase ci-dessus. Car j'ai besoin d'une petite explication de texte : Qu'entends-tu par "à la pierre lisse des fleuves corses ?"
Répondre
M
j'aurais pu dire "sur la pierre lisse des fleuves". J'ai mis "À" par pure tournure poétique... Sinon, "laver le linge sur les pierres lisses des fleuves corses" banalisait trop ce geste déjà si simple... En fait, on était au bord d'un grand fleuve magnifique et on lavait le linge... tu vois si tu ne tournes pas un peu cette phrase, c'est aussi "petit" que je l'étais alors... cependant ce sont des gestes que j'adore et qui m'enchantent, je ne le minimise pas. bisous,Michel
B
Quelle magie dans ce sourire ! Un modèle parfait !!!
Répondre
M
Oui, c'est vrai, je l'ai peint et photographié à l'excès...@ bientôt,Michel
T
Quel sourire magnifique, quelle envie de l'embrasser !Jj
Répondre
M
Doucement, doucement... propriété privée... :o)MerciJj et @ bientôt, Michel
J
Splendide !... le face à face entre le Moez de la bannière et le Moez des villes de craie... mais sans le petit oiseau alors qu'il est pris en photo... c'est une pointe de boutade mais le modèle m'aspire la bonne humeur, avec un sourire comme celui-ci même de profil je n'ai aucun mal à imaginer les yeux rieurs et complices. Bref je prends tout le package Michel, un pur moment de délectation j'aurai bien aimé être à la place du photographe lorsqu'il a appuyé sur le bouton qui va bien. Bon je file je raconte que des bêtises...<br /> Joëlle
Répondre
M
La spontanéité a de grandes vertus, je ne la confond jamais avec les bêtises... Ce que vous dites me fait plaisir... merci Joëlle,michel
E
Certaines de vos photos me font vraiment rêver: les modèles y sont évidemment pour quelque-chose mais il faut aussi la complicité entre modèle et photographe... J'aurais aimé en copier une ou deux pour moi mais je ne sais si c'est permis: vous pouvez m'écrire à travers la boîte mail de mon blog. Très amicalement, merci pour les rêves,Eric.
Répondre
M
J'irai sur votre blog dans un instant, Éric, mais déjà, je dois vous dire avec toute la gêne que ça me cause,(car je suis partageur), que les photos de mes modèles ne sont pas exploitables ; j'ai toujours promis à ces derniers qu'ils seraient uniquement sur mon blog, et ils ont une confiance aveugle en moi. Par contre (mais je sais que c'est moins attrayant) mes tableaux qui n'appartiennent qu'à mon imaginaire ne me posent pas ce problème d'éthique et dès lors qu'il est mentionné qu'ils sont de moi, vous pouvez les installer sur un site ou sur un blog. Par ailleurs, ils sont souvent directement  liés à mes modèles, donc il  peut y avoir un air de famille entre photos et tableaux. Il suffit de regarder ma bannière pour retrouver déjà Moez, le modèle de l'article 'Les villes de craies"..J'espère que vous comprendrez mon point de vue qui est extrêmement lié moralement à celui de mes modèles... Merci pour tout ce que vous me dites, @ très bientôt,
B
J'ai connu également ces villes de craie et de terre dont vous parlez...Après dix années d'absence, et à peine revenu en France, les visages que vous photographiez et dessinez me manquent...et comme écrivait Cioran, "Les Blancs méritent de plus en plus le nom de pâles que leur donnaient les Indiens d'Amérique". Merci de votre talent.Benjamin
Répondre
M
Ce que vous dites me trouble beaucoup ; c'est mot pour mot ce que je pourrais dire et j'ai le mal de cette vie du "tout" dans "rien", alors que je vis souvent une vie de "rien" dans "tout". Restent les mots, comme un peu de sable au fond de vos sandalles et qui, à glisser sur les marches des demeures, vous rappellent que vous avez bien fait une ballade sur la plage en toute tranquillité. Merci et @ bientôt,Michel
H
Comme vous savez dire et communiquer la ténuité des émotions de l'intimité.
Répondre
M
Parce que ce sont elles qui tout au long de ma vie auront su capturé toute mon énergie... elles seules. merci pour vos mots, @ bientôt,Michel
M
quelle harmonie, quel  équilibre dans ce visage, c'est fou.  Avec le fond vert , cette lumière sur la peau, ces portraits tellement vivants ont une telle force. La simplicité dans ce qu'elle a de grandiose, Bravo !
Répondre
M
Photo, on ne peut plus simple, effectivement. Moez de profil devant une forêt. Pour la première, comme je lui disais: "Ne bouge pas, t'es trop beau comme ça, j'en reprends une...", il a eu le fou rire et la deuxième est floue, bien entendu, mais elle a l'avantage d'être vraie. Merci Maryse, à bientôt,Michel
P
En lisant vos mots, en se laisant envahir par ce sourire, je me sens léger comme porté sur un tapis volant audessus des toits blancs de vos souvenirs. Je ne m'en lasse pas. Merci. C'est beau. Bob
Répondre
M
je sens en vous un amoureux des légendes Bob... Un tapis volant... nous sommes sur la même longueur d'ondes...Merci et à bientôt,michel

Le blog de Michel Giliberti

Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

Liens

Hébergé par Overblog