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Le blog de Michel Giliberti


Moez-a-Beja-2.jpgC’était là, pas ailleurs,
À midi
    Dans Béja...
C’était là, dans ces heures
D’un lundi

Et déjà,
C’était moi, comme un autre
Arrêté
Sous ton ciel.
C’était toi, pas un autre
Dans l’été
Surréel.

C’était là, pas ailleurs
À midi
  Dans Béja…
J’étais là, bafouilleur
Ébloui
Presque las,
Devant toi, sombre épice
Qui s’émane
En soirée,
Comme le sourd maléfice
D'un arcane
Assuré.

© Giliberti / 2007
Moez-a-Beja-2.jpgMoez-a-Beja-2.jpgMoez-a-Beja-2.jpgMoez-a-Beja-2.jpgMoez-a-Beja-2.jpgMoez-a-Beja-2.jpgMoez-a-Beja-2.jpg

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commentaires
L
Béja au Portugal?
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M
Non, Luis, Béjà en Tunisie, comme l'indiquent le visage et l'habit du jeune homme.  @ bientôt,Michel
I
De retour, je te lis silencieusement, déchargée de mes émotions!Bien à toi.
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M
Retour heureux, j'espère... @ bientôt,Michel
M
Je voudrais vous rassurer Michel, je n'aurais jamais l'overdose de la Tunisie de l'enfance retrouvée. Alors continuez encore...!
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M
Merci Michelle, mon inspiration se chargera encore longtemps, je pense, de mon adrénaline tunisienne. @ bientôt,Michel
B
J'aimetilk
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M
Merci Tilk...Michel
M
Une fois de plus je trouve que ton poème est une musique, et un petit bijou de précision. Peu de mots, l'essentiel, l'équilibre, l'harmonie.Tout à fait en accord avec cette photo de Moez, sobre et éblouissante.  Bravo à toi, à lui pour tout ce qu'il t'inspire. Bonne journée
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M
Merci Maryse... Je suis heureux que ça t'ait plu. C’est vrai qu’il y a une petite alchimie qui m’inspire dans cette combinaison Moez, Tunisie, et si je m'écoutais, je pourrais faire ce genre d’article tous les jours… mais ce serait très vite l’overdose. @ bientôt,Michel
M
Cette impression de fixation du temps. L'espace d'un moment je me suis arreté, j'te jure. J'ai meme retenu ma respiration...je m'y suis cru !!! Tu es fort !Cette Eté a peine j'marchais dans ces rues, ces rues qui ont  l'air vieilles...mais pas tant. Cette ville qui surgit en plein milieu des champs. Ces rues qui emmagasinent la chaleurs, cette ville qui retient son souffle jusqu'au couché du soleil...Où elle se remet à vivreMerciCa me fait du bien de passer par là, ca me detend...et m'inspirePeace Paix Salam
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M
Petit, j'allais déjà à Béja avec mon père... Ce nom m'attirait et m'attire toujours, bien que je ne sache pourquoi. Bien plus tard et désormais, cette ville est attachée à Moez que j'ai tant photographié là-bas, ainsi que sa grand-mère, son oncle, les ânes, le chien, les poules... un inventaire à ma façon pour garder en plus des odeurs très particulières que le soleil donne aux choses, aux plantes et aux animaux... les instants d'émotion, et les revoir quand vient le temps de mes jours en France.Merci Morad, @ bientôt,Michel
F
Midi le juste, quand l'infini se concentre en un instant immobile, quand tout est possible, quand un regard dit plus qu'un discours...Moi qui suis croyant, je pense souvent que l'éternité, que l'infini ne sont qu'un éblouissement...Plein d'amitié et de reconnaissance pour vous, Michel,  qui le dites si bien...
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M
Sous le soleil...exactement, pas n'importe où... Serge Gainsbourg...Je trouve que l'éblouissement que vous pressentez de l'éternité est assez proche de mes pensées pourtant... païennes, mais l'essentiel est bien de recevoir la lumière mon cher François, n'est-ce pas?Merci encore pour vos commentaires toujours subtils.à bientôtMichel

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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