
Abruti des sambas
Du carême naissant
Quand, au coeur des surdos
Un soleil satin noir
Sous l’or blanc de ses yeux
Se plaqua sur mon corps
Et me fit à sa bouche
Boire de la cachaça.
Puis ses gestes de fou
Enfiévrés des bandas
M’obligèrent à l’ardeur
Que l’alcool distillait
Comme au temps des esclaves
Mais devant cet Orphée
Au centre de l’enfer
J’ai fui comme Eurydice
Avant même d'en sortir.






