Une ruelle dans la médina.
Une ruelle si vivante quand, ailleurs, je me désincarne.
Une ruelle si intime quand, si près, Bab Souika balbutie ses secrets, brasse ses espérances, bruisse de ses désirs.
Une ruelle qui se ferme et renvoie aux pavés les pas lourds du passant autrefois si léger.
Cher ami, vous souvenez-vous du jasmin à l'oreille et des gouttes de sang au creux du vieux cristal ?
Vous n'aviez d'ouverture que vos bras cuivre et bronze, mais jamais votre coeur de bois sec.