Raouf, pour beaucoup, c’est une terreur… mais, quand je le rencontre sur le pas de la porte, j'ai du mal à le croire. Raouf, pour moi, c'est d'abord une odeur de vanille, une voix basse et un regard toujours anxieux. Il me parle de ses soucis, comme de ses joies, plaisante de tout et de rien et ne comprend vraiment pas que je puisse avoir envie de le photographier, quand, le regard étrangement fixe, il pose ses yeux sur l'horizon, avant de boire un café turc qu'enfin, je sais faire.