Oui, la semaine dernière, j’étais à Bizerte au creux d’une ravissante maison arabe traditionnelle avec ses terrasses et sa cour, où le bleu des faïences et des portes me rappelait celui de Sidi Bou Saïd si présent à ma mémoire. Le mesk elil qui grimpait jusqu’au balcon, inondait de son parfum les nuits profondes alors que je bavardais avec la propriétaire des lieux, une femme très belle, très brune, très douce, née en Tunisie, elle aussi, et porteuse, comme moi, d'une même mémoire. Les soirées s’étiraient à parler de ce passé qui nous amuse encore et où les jeux des enfants étaient si simples.
J’avais des choses importantes à faire à Bizerte, plein de belles choses à concrétiser… peut-être… si la vie veut bien laisser place à mes folies, si elle me donne le temps de quelques dernières excentricités avant de ne plus avoir le courage d’en faire.
Ce voyage sur la toile entre vous et moi, si beau et chaleureux soit-il est appelé à s’arrêter comme tous les voyages… Alors, pour me faire pardonner de devoir annoncer que je ne reviendrai pas sur ce blog avant longtemps ou peut-être plus jamais, voici encore ces images de ma vie…











Je m'en vais sur la pointe des pieds.
Mille baisers, mille remerciements...