Tout ce qui construit mon identité, ma renaissance.
Alors, oui, encore une fois, une fois encore...
Je pose ici quelques mots de rien, quelques mots de tout, des mots cent fois déguisés pour dire la même chose, comme je servirais le même plat maquillé d'épices différentes.
Je suis faible quand il s’agit d’amour et de dépendance.La fidélité me caractérise.
Alors, oui, encore une fois, une fois encore...
Quelques poussières d’enfance venues brûler mes yeux me donnent à flâner dans la rue de Sidi Bou Saïd qui, désormais, accueille mes pas d'adulte et pour une fois, une seule, c'est promis, je vous entrouvre la porte bleue de la petite maison.
La rue Essaada (rue du bonheur) Comment pouvais-je espérer plus beau nom de rue pour jeter l'ancre quelques mois par an?
Une rue blanche
Comme un ciel bleu
Une rue franche
Comme un mensonge
Une rue mienne
Comme rien à soi,
Et des sourires
Comme une audace
Et des soupirs
Comme une trace.
© Giliberti / Voyage secret / Bonobo
L'entrée de la petite maison...
Un coin du salon...
Un autre de la chambre d'amis...
Moez, ses langueurs et ses rêves en soirée, quand boire un café, s'éternise.
L'entrée de la petite cour dans ma chambre...