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Le blog de Michel Giliberti

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Articles avec #reflexion


À l’école maternelle, la maîtresse nous avait donné à apprendre un poème pour la fête des Mères. Il commençait ainsi :
« Tu es belle maman,
  Comme un pain de froment,
  Et dans tes yeux d’argent… »
Je ne me souviens plus de la suite…
Tu es toujours belle, maman, et tes yeux si fatigués sont toujours d’argent…
Je ne sais d’où me vient l’étincelle et la rage de créer encore, alors que je rêve de tout arrêter... de la révolte de Rimbaud ? de la patine du quattrocento ? de l’Orient où je m’enferme ? de ma rage à ne pas rentrer dans les normes ? Peut-être de tout cela à la fois, mais aussi de ton amour excessif qui aura réussi à me charger de tous les maux qui ouvrent l’esprit.


Bonne fête maman.

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Impossible pour moi de partager ta foi
Impossible d’avancer dans le vide.
J’aime pourtant tes mots quand ils nomment les choses et me parlent de l’homme, mais quand ils nomment le ciel, ils ne me parlent plus.
Tes sourires me suffisent et tes yeux
Quand il me faut les peindre
Quand ils livrent tes secrets.
L’éternité pour moi,
C’est peut-être ça… une toile sur laquelle tu t’inscris.
Une toile, comme l’instant fragile d’une communinon païenne.







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Etude-Franck.jpg
C
ertaines études sont plus efficaces que des toiles terminées.
C’est le cas pour celle-ci dont le travail autour du visage de Franck, m’a toujours suffi.
Et puisque ce soir, Sarkozy va envahir nos écrans...
Et puisque je suis incapable de me concentrer sur son visage...
Et puisque rien ne me donnerait envie de le faire, et certainement pas ses propos qui, toujours, divisent le peuple, je vais me faire une petite cure de Rita Mitsuko, car, hélas... « Les histoires d’amour finissent mal en général », « C’est comme ça ! »...
Priorité aux artistes… eux qui rassemblent.
Bon voyage Fred…


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Tunisien-au-Belvedere-2.jpg
Au bord de l’eau, les yeux en l’air, à respirer tous les parfums nourris d’écume, il me parlait d’un dieu qui a tout fait... 
D'un dieu unique.
Au bord de l'eau, les yeux sur lui, à respirer tous les parfums nourris des siens, je lui parlais des hommes qui avaient fait ce dieu...
Ces hommes uniques.
Ces hommes qui, comme moi ou comme lui, reposeraient, une fois leurs yeux fermés, dans le silence de la terre qui les avait nourris...
Ces hommes, si loins de ce Dieu qui promettait à l'un, l'éternité, à l'autre, les Houris, et qui sur terre, avaient oublié  d'être des frères.

Barques.jpg
Nos confidences se perdirent dans le bruit des vagues qui mouraient à nos pieds, comme meurent les hommes... têtus et aveugles.

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Déjà que j’étais préoccupé par des problèmes personnels ces derniers jours, j’ai dû subir en plus les roucoulades de Sarkozy devant Bush, puisant la substance populiste qui lui permet de jouir de ses propos dans les billets imbéciles de son scribe bouffon, Henri Guenaud, « l’Attaché à ses basques ».
La « danse des épaules » qu’il effectuait alors qu’il louait la « culture américaine » rappelait un peu celle des Amérindiens massacrés lors de la conquête de l’Ouest, à la différence que ces malheureuses victimes de la supériorité du « blanc » dansaient pour faire pleuvoir, eux ! – et certainement pas des bombes atomiques sur les déjà terroristes japonais, et un peu plus tard sur tous les autres terroristes de la terre.
Mais il n’est pas surprenant qu’il se fasse le chantre du massacre au nom de « l’histoire de la civilisation » auprès de ses « amis » américains dès lors que dans son discours de Dakar il s’est encore appuyé sur Guenaud « l’idéologue fasciste » pour dire : « Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire » et que « jamais il ne s'élance vers l'avenir ».
Pas étonnant non plus qu’il ait, durant sa campagne, critiqué « mai 68 », l’évènement qui allait contre l’ordre établi ; j’en arrive à me demander si ce qui l’énervait le plus dans cette période n’était pas en réalité le côté festif et rassembleur (quelqu’un avait dit : « joyeux »).
Oui… Peut-être que la foule en liesse, la joie et les autres manifestations du bonheur partagé ne peuvent pas plaire à Sarkozy, quand elles ne lui sont pas destinées. Il veut sans doute être le seul à occuper nos esprits avec ses boutades... le seul à jouer l’enfant-roi !
Hier je me baladais dans Paris, et à part quelques gamins encore innocents des manœuvres crapuleuses du monde libéral, je peux bien dire que la plupart des gens faisaient la gueule…
Une bonne révolution joyeuse, c’est ça qu’il nous faut ! car c’est le rire qui nous manque le plus dans cette société où la vulgarité , les insanités, l’argent, le voyeurisme et le cul occupent les esprits. Même dans la littérature corrompue (voir le dernier Goncourt) seules les biographies des stars ou des princesses font vendre (et quand je dis stars, je peux ajouter putes, animateurs, voleurs, etc.)
Mais l’avenir est sauf mes amis, car bientôt on nous collera une caméra sur le front et un GPS dans le cul pour être certain d’être repéré partout où nous irons ! Encore mieux que toutes les caméras supplémentaires que veut installer l’épouvantail rigide, agaçant et insipide… comment s’appelle-t-il déjà ? ah oui... l’Aliot Marie !
« Je suis pour un véritable État policier qui vous dise de faire là où il faut que vous fassiez, un véritable État policier où tous les coups sont permis, un véritable État policier qui protège l’ordre moral, la richesse et le travail des pauvres. »
Oui ! voilà le véritable discours que devrait transmettre « le porte-parole » de Guenaud plutôt que d’évoquer « l’intérêt, la sécurité des Français et la lutte contre le terrorisme » à l’instar de ses amis américains !

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PARIS (AFP) — Agés de 19 à 70 ans, ils sont chefs d'entreprise, ouvriers, artisans, enseignants, éducateurs, commerçants ou militaires : 310 hommes ont été interpellés depuis lundi lors de la plus vaste opération jamais montée en France contre des internautes amateurs d'images pédopornographiques.

◊◊◊◊

Sacré coup de filet salutaire pour lequel je n’ai rien à dire, sauf… que le nom de l’opération à l’origine de ce coup de filet, est : « Opération ARC EN CIEL ».
Quand on sait que le
« Rainbow » (Arc en ciel) est le symbole du peuple gay, je n’apprécie pas du tout cet amalgame que j’ai du mal à croire innocent.

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La-question-.jpg

J
e me posais des questions sur le sens et l’origine de la vie, quand me vint l’idée de les exprimer avec ce tableau qui n’est qu’une vision impressionniste, une exhalaison des sentiments poétiques que j’éprouvais alors. Je trouvais beau le concept d’une origine stellaire qui rendrait plus supportable la Voie lactée qui depuis toujours m’inquiète.
Aujourd’hui encore, j'essaie d'y croire. J'aime l'idée d’appartenir aux forces de la nature qui font de nous des éléments de matières organiques en mouvements, comme des mobiles dans le cosmos, même, si dans cette toile, le fœtus qui flotte reste proche de l’œuf initial.
Mais je voulais matérialiser une question.
Aussi, dans sa grande solitude que procure la contemplation, j’ai placé l’homme.
Un homme intemporel, au pied d'un escalier qui s'élance vers le ciel.
Un homme qui semble avoir des doutes sur une semence qui coule là, symbolique de la procréation…
Un homme qui peut aussi s’étonner de pouvoir engendrer de sa simple jouissance.
On peut alors imaginer qu’il se demande si, dans cette aventure humaine qu’elle porte à bras le corps, la femme, n'est pas, à elle seule, le ciel, la terre... l’univers, ou plus simplement, comme l’affirme Aragon, « L’avenir de l’homme ».


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L-empreinte-copie-1.jpgDans ce grand tableau, ma main ; son empreinte, en haut, à droite, dans la matière fraîche. Par trois fois en tant d'années de peinture, j’ai eu ce besoin de signer avec ma main, même si ma signature habituelle demeure au bas de la toile.
Je crois que j’avais envie de travailler avec ce tableau de façon plus tribale, d’être en communion avec Franck qui a su dépasser le simple rôle de modèle pour emprunter l’aspect « primitif » du personnage.
Je ne sais pas réellement d’où m’est venue cette envie de renouer avec nos origines ancestrales. Mon rapport au temps est un de ceux qui me posent le plus de problème et je navigue toujours entre le besoin obsessionnel de l’évaluer et le désintérêt névrotique de lui accorder un quelconque crédit.

Un peu avant que le jour ne se lève, quand les parfums de la vie chatouillent mes sens, j’ai quelques ardeurs optimistes qui me privent de tout mépris pour notre petite planète ; puis les heures défilent et doucement s’opère en moi ce désenchantement qu’il m’est donné de vivre de façon très intense depuis toujours, même si mes journées m’apportent aussi des grands bonheurs.
L’observation et l’écoute me remettent souvent en communion avec ce que nous fûmes et les rapports privilégiés que nous entretenions avec la nature et je suis toujours frustré de ne pas avoir suffisamment de recul sur l’empreinte du temps.
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Masque-radieux.jpg
Un tableau bercé d'un peu d’humour qui met en scène une improbable famille animale abordée par un homme, lui-même, improbable.
Si cette toile déjà ancienne s’appelle « Le masque radieux de la maternité », c’est que la mère, qui protège ses petits, est sur la défensive.
Ici pourtant, point de danger ; le charmant jeune homme aux ailes cornues ne paraît pas vraiment menaçant et tente plutôt une approche protectrice de la nichée… Mais voilà, les mères ne sont pas réceptives aux manifestations affectueuses de charmants jeunes hommes qui tournent autour de leurs rejetons...

masque-radieu-detail.jpg
... Et dans la vraie vie, c'est un peu la même chose. Si le dialogue n'a pas lieu et qu'on se contente des simples apparences, il devient impossible de nous comprendre.
Toutes les peurs,
tous les racismes viennent de là... .

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Plus grand chose à dire ces temps-ci… Trop de travail, trop de soucis. Entrer dans mon blog me donne l’impression de visiter un grand appartement vide où j’aurais vécu autrefois. Je ne parviens plus à m’y installer et comme du 11 au 19 août, je serai aux Canaries en compagnie de mon éditeur pour des rencontres littéraires, je n'ai pas le courage de commencer quelque chose et de devoir m'arrêter aussitôt.
J’espère qu’à mon retour, le goût des mots et des images me reviendra.
J'espère que le coeur enfoui sous tant d'émotions et d'inquiétudes saura refaire surface.
J'attends que les choses de la vie ne se disputent plus avec moi...
Pour l'heure, je laisse ces deux jeunes tunisiens de Salammbô palpiter et se battrent pour "de rire" à la sortie de leur école. La vie saura bien vite leur apprendre à se battre pour "de vrai", comme tous les grands...
malheureusement !

À très bientôt…







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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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