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Le blog de Michel Giliberti



Se trouver nu devant un mur avec en soi tout le fracas des heures fragiles
Puis, espérer de vastes temps...
Se trouver nu devant un mur avec en soi tout le désir des jours faciles
Puis se saouler de maigres vins...
Se trouver nu devant un mur avec en soi tout le silence des pensées mortes
Puis se donner de quoi survivre
Et s’envoyer en l’air...
Contre le mur

© Giliberti / 2008

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Et si le noir t’allait si bien
Et s’il collait tant à ma peau,
C’est qu’à l’usure des mots de trop
Venait l’ennui des cœurs meurtris
Venaient l’étrange et puis l’oubli
Toutes ces choses ébruitées
Qui nous plongeaient dans l’amertume


Et si le noir t’allait si bien

Et s’il collait tant à ma peau
C’est aussi qu’à grands cris et gestes
Venaient de l’ouest tant de nuages
Venait du nord, tant de grisaille
Tous ces embruns accumulés
Qui nous éloignaient du soleil.

© Giliberti / 2008

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Un christ ? Un Homme ? Les deux à la fois ?
Un bobo ? Un coup de lance ?
L'imagerie est terrible et son sens, pervers…
Magritte avait bien peint une pipe ; tableau intitulé "Ceci n'est pas une pipe".

Dès qu’on écarte les bras, dès qu’on se blesse, dès qu’on porte les cheveux longs, se doit-on de d'être le fils à son papa et de sauver les hommes ?
Falsification ? Piston?

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Quoi ?... Je ne vous avais pas dit que j'avais un job en Tunisie ?


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J’aime à penser que je ne savais rien d’autre que les pluies et les grands soleils qui lavaient et séchaient ma peau.
J’aime à penser que je n’étais rien qu’un jouisseur des choses de cette Terre et que le danger, quand il se présentait, devait me rendre simplement courageux…
J’aime à penser que depuis la nuit des temps, c’était ainsi pour chacun…
Et puis, un jour, certains commencèrent à émettre des idées sur notre devenir et formulèrent ce qui devait nous convenir.
Dès lors, ces « grands éclaireurs » nous ont plongés dans une belle nuit.
J’écris juste quelques mots en l’air, quelques mots venus de mon amertume depuis que j’ai appris qu’il ne restait plus qu’une centaine de lynx au monde, que des milliers d’autres espèces allaient disparaître mais que l’info principale demeurait la crise boursière.
On tente de sauver l’argent qui n’existe pas et l'on tue ce qui existe depuis toujours.
Comment sommes-nous arrivés là ?

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Si bleue, l’histoire de nos vingt ans
Si bleue, l’aurore de nos amours
Quand le corps ne connaît rien du poids des ans et qu’il s’envole jusqu’à l'immense
Quand un seul mot de l’autre nous fait et nous défait
Quand au royaume de ses partages, nous sommes rois et puis sujets...


© Giliberti / 2008






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Nous reviendrons un bel été nous contenter de nos racines
Et puis des baies
Et puis des sucs

Nous reviendrons un dur hiver nous satisfaire de nos destins
Et puis des mots
Et puis des sens

Nous reviendrons un doux automne nous abreuver du grand passé
Et puis des pourpres
Et puis des bleus

Nous reviendrons un vert printemps nous rassasier de lendemains
Et puis d’aimer
Et puis... d'aimer

© Giliberti / 2008

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Si je parle de ce tableau qui traite de la religion et de sa capacité à nous faire ployer sous le poids de ses dogmes et à nous embourber dans une gangue de culpabilité, c’est parce qu’aujourd’hui, le pape (vous savez, cet épouvantail érudit) a affirmé que la seule solution contre les maladies sexuellement transmissibles, demeurait la fidélité.
Le préservatif, une fois encore, était l'objet de tous les délits.
Je n’ai rien contre la fidélité, mais de là à nier le moyen essentiel de protection que représente le préservatif, est tout simplement scandaleux et assassin !

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Je t'ai tant regardé à l’ombre des résineux
Je t'ai tant gardé dans nos étés complices

Tu es toujours à mes côtés quand, en réponse aux jours heureux, vient l’insomnie de ceux qui restent encore à m'incendier.

Je t’ai tant dessiné, tant photographié, tant peint…
Je t’ai tant écouté
J’ai tant écrit sur toi

Un conte à vivre, un vrai voyage
Une amitié de chaque instant qui par là-bas, solide et généreuse, recèle le miel des jours heureux.

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Je n'assisterai malheureusement pas à ces toutes dernières représentations du Centième nom mais,
pour les acteurs et toute l'équipe du théâtre L'oeil - La Lucarne qui le mérite tellement, soyez au rendez-vous...






Une fois encore, je remercie Jean Pierre Terracol, qui manifesta si vite l'envie de mettre en scène cette pièce, elle-même écrite dans la plus grande des urgences.
Et puis à toi, Ahmed Alami,
Et puis à toi, Lionel Heches,
Vous qui avez endossé ces rôles difficiles, vous qui êtes devenus Jihad et David, je vous serre dans mes bras et vous embrasse avec tout l'amour que je vous porte.

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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