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Le blog de Michel Giliberti



Noël s'éloigne déjà et mes plaisirs aussi…
Ils se perdent dans les brumes d'un ailleurs incertain
Un ailleurs vaste et bleu.
Mais les lumières, sentinelles de mes heures
Veillent à la douceur du soir.
Elles me parlent d'un regard
Qui palpite comme elles
Et comme elles, me calme
.

© Giliberti / 2008



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Ce soir, le réveillon de Noël nous fera retrouver la magie de l'enfance et pour s’en convaincre, rien de tel qu'un petit souk de lumières et de couleurs… Voici le mien. 
Joyeux Noël à tous !

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    Boire à la rose transparence d’un verre lilas qui nous lie là
 Et partager l’eau, le vin, la salive...
Le voyage à nos lèvres !
Le voyage à nos tempes en ces jours de fin d’année.
Un voyage pour conjurer l’exil.

© Giliberti / 2007

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De ces heures avec toi
J’ai gardé la lumière
Et puis l’or
Dans tes cheveux de cuivre.

De ces heures avec toi
J’ai gardé le silence
Et le bronze
 Dans tes yeux d’enfant triste.

© Giliberti / 2008






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Dans mon objectif les mains du boxeur...
Ce n'est pas tous les jours qu'on assiste à la lente préparation d'avant un match.
C'est tout un rite, une étrange concentration avant la mise en place des gants de cuir...  Ses yeux fixent la bande qui s'enroule autour des paumes.  Il semble si loin de vous. Vous n'existez pas.
Seules ses mains comptent...
Il les panse comme si la blessure s'était
déjà installée. De cette isolation, de cet enfermement, naît la force du boxeur...

Un boxeur nommé Salim Kechiouche....

Et puis les gants

Rouges, puissants
    Des gants qui attendent le combat...
Son combat!


Et comme Salim Kechiouche est un ami et que j'ai eu la chance de le voir interpréter le rôle de Jihad dans ma pièce Le centième nom, je vous invite à le retrouver sur ARTE, ce soir, vendredi 19, dans Fortunes un téléfilm de Stéphane Meunier, dans lequel il tient le rôle principal.

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j'ai parfois la  nostalgie des hommes que je n’ai pas connus, des hommes que j’imagine pacifistes, proches de la nature, de ceux-là qui n’ont peut-être jamais existé.
Des hommes qui auraient ignoré l’ambition, la religion, la destruction, la coercition, ou l’autocélébration.
Des hommes qui se seraient contentés de vivre de la terre sans la détruire, sans se détruire… Et si ces hommes-là ont existé, quand donc l’erreur a-t-elle eu lieu ?

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Laurent-yeux-fermes-2.jpg                             Qu’avez-vous vu des lumières crues qui me blessaient
                                                  Et du soleil qui me brûlait ?

Qu’avez-vous vu des nuits stériles qui m’enfantaient
Et de la soie qui m’agaçait ?

Qu’avez-vous su de mes regards qui ont permis
De voir vos yeux aveugles à vie.
© Giliberti

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L’idée de la tanière demeure plus ou moins intacte chez l’homme. Chez moi, elle est ancrée solidement.Quand le soleil descend à l’horizon de Sidi Bou Saïd,  j'enflamme toujours quelques bougies et ce geste réveille en moi quinze mille ans d'atavisme… Puis, pour me remettre dans l'air du temps, j’allume les appliques avant d’ouvrir la fenêtre et rafraîchir l’atmosphère lourde des senteurs du jasmin.
Parfois le ciel s’assombrit… un orage pourrait survenir, mais rien… une fausse alerte, comme d’habitude.
Les bruits lointains du tonnerre, là-bas, vers Tunis répondent en écho aux battements de mon cœur qui me rappellent que c’est ici qu’il bât le mieux.

La nuit s'annonce, mes lumières lui répondent…Dans chaque coin...
...chaque recoin,  et réinventent la douceur d'un jour qui meurt ; ces petits espaces sont  lourds de souvenirs et de mots murmurés.
Comme les objets silencieux qui, l’air de rien, m’installent ici, à des centaines de kilomètres de chez moi.
Comme les fruits, comme ces grenades mûres, chargées de leurs rubis… précieux rapports à la nature.                                                                  
 Et puis, la nuit s’installe
Et puis, Moez arrive
    Ses cigarettes et son sourire...

     Sa voix qui dit qu'il se sent bien et qu'il fait chaud.
      Les années ont fait de lui un homme, mais il est là... toujours.

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Les mots trimballent les mêmes émois depuis toujours et moi je les trimballe au fil des mois…
Je les ravis, mais eux aussi savent le faire sans précaution, sans autre douceur que l’aigre-doux du sens à l’heure du rapt.
Et puis les peaux… même état d’âme qu’avec les mots… je les épouse, je les rejette. Elles me reprennent puis me renvoient.
La nudité comme un mystère et le mystère enfin à nu…
À disposition.
À juste les sens.
Les mots, les peaux… simples senteurs, musc ou jasmin. Et le silence qui désapprend jusqu’à la soif prochaine.

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Adolescent, dans le silence de ma chambre, j’aimais lire au chaud de mes draps. C’est au cours d’un de ces voyages intimes que je découvris le roman de Robert Musil Les désarrois de l'élève Törless.
L’étrange et sulfureuse sensation que cette histoire fit naître en moi me bouleversa à tel point que je ne pus lire autre chose plusieurs jours durant.
Ce livre m’avait si profondément troublé que, trente ans après, alors que je traversais une période de doutes et de questionnements sur mon travail et que je cherchais un titre à ce tableau, resurgit de ma mémoire le titre de ce roman. C’est ainsi que j’intitulai ma toile Le désarroi du peintre.
Peut-être que ces toiles dérivant au fil d’une eau qui les engloutit doucement sous les yeux fatalistes de l’artiste sont à mettre en regard des yeux de Törless qui voyaient doucement l’élève Basini sombrer dans une souffrance qui lui révélait son propre désir ?
J’aime ces souvenirs si particuliers qui ont marqué mon esprit de leur empreinte ; ils surgissent aux moments les plus inattendus et recréent ces connexions de hasards qui, ajoutés à mon éducation, ont doucement, au fil des années, fait de moi celui que je suis.

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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