Dans l’ardente demeure
J’ai des vides à combler.
Là, au fond, près du cœur
Des recoins à meubler.
Et ici pour des heures,
Des sous-sols à vider.
© Giliberti
Dans l’ardente demeure
J’ai des vides à combler.
Là, au fond, près du cœur
Des recoins à meubler.
Et ici pour des heures,
Des sous-sols à vider.
© Giliberti
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Et puis, comme l’air du soir s’annonce
Et que le ciel s’empourpre à l’est
Vous respirez l’étrange langueur
D’un jour qui meurt là, à vos pieds
Quand tout en vous, naît de vos mains.
© Giliberti
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Du paradis défunt qu'un enfer fait renaître, de la soie des suaires intimes, des victoires en nocturne aux défaites de l’aube, de toutes ces orgueilleuses faiblesses, le huis clos d'un regard est la seule qui m’envoute.
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C’est de bonne heure
Que mon bonheur
Se fit d'un rien
Quand l’hibiscus...
Quand le bissap…
C’est bien après
Que tes apprêts
Me fatiguèrent
Quand les mensonges…
Quand l’arrogance…
C’est l’Harmattan
Qui m’arma tant
Sous le soleil
Quand la poussière…
Quand le départ…
© Giliberti
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Tu es la proche nuit
Je suis le jour d'avant.
Si seulement tes yeux...
Tu es le cri d’ailleurs
Je suis l’ailleurs d’un cri.
Si seulement ta bouche...
Tu es morsure pourpre
Je meurs à larmes blanches.
Si seulement tes mains...
© Giliberti
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Tu avais beau te parer de toutes les défensives, ta peau, juste au niveau de la poitrine, trahissait bien l’inquiète envie, l’humaine raison de vivre l’aventure…
La chair de poule, mais oui… la chair de poule !
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Vous étiez une lumière douce, une lumière fauve, un cri muet dans le silence bruyant de mes non-dits.
Mais dans la lumière ou dans la nuit, vous signifiez alors que l’improbable existe, qu’il faut toujours croire en l’expression d’un jour plus beau ! Un jour nouveau qui force aux souvenirs.
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Puis le ciel s’est assombri, les bleus sont devenus blessure… L’horizon, une slmple lézarde blanche entre ciel et mer.
Moi, spectateur habituel des choses et des gens, j’ai savouré l’attente de l’orage et les gouttes mauves du bougainvillier immobile dans le dernier carré encore lumineux.
Dépossédé de mes craintes et de mes espoirs, j’ai attendu le bruit du tonnerre dans le grand silence d’avant la pluie.Coiffé de l’infini désir de m’oublier, j’ai fermé les yeux dès la première déflagration.
Paupières d’encre dans la lumière électrique.
Sourire pâle dans la nuit.
Déliés calligraphiques d’une vision d’apocalypse. Les mots sont-ils vrais ? L'espace n'est-il pas qu'un vaste courant d'air ?
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La vieille ville me parlait toujours autant, mais les mots d’amour d’autrefois semblaient éparpillés comme ces miettes que les oiseaux arrachent aux pavés des ruelles.
Silencieux et serein, je m’abreuvais de souvenirs. Cela me suffisait. Je me sentais libre de n’aimer que moi après avoir tant aimé les autres.
Mais c’est au rouge de ta laine que se réchauffaient encore mes lointains sentiments.
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