Published by Michel Giliberti - … - Photos et poésie.
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De toutes les prisons, celle du rêve est la plus efficace.
Ses silences de pierre ne s’effritent jamais et tout l’ocre du monde tient en ses courts instants.
Alors juste un peu de tout ça, de tous ces maux d’amour qui s’écrivent si mal quand l’image les traduit davantage…
Poésie du langage vécu quand le cœur fait la grève de la fin.
Quand la faim de beauté ne fait jamais la grève...
© Giliberti
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Te parler de mains dès aujourd’hui
Recouvrir ta peau de mes sourires
Te dire que tu es, que tu seras
Qu’avant, c’est plus tard et c'est toujours.
La pluie de mes yeux dans ton été
Comme l’eau de ta bouche dans mes déserts
C’est peut-être trop ou pas assez
Un simple avatar de nos retards
Le zèle d’une audace dans l’odyssée.
Sans doute l’essence ciel de l'eau d'ici.
© Giliberti
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Ta peau défait tous mes voyages et tes sourires font chavirer la barque. Je ne sais plus la lumière, je ne sais plus la nuit. L’été de toute chose n’a pas brûlé l’instinct mais au silence des jours nouveaux, j’ai des sursauts de moribond.
Je ne sais pas qui vole l’autre, je ne sais rien de ces larcins.
Ils sont en moi et vivent en toi puis réinventent la création.
Tous les matins où mon orgueil n'accordait rien à tes parades sont aujourd’hui si peu de choses. Aimer pour rien me semble enfin la condition de mes errances.
Je ne sais pas qui vole l’autre, je ne sais rien de ce larcin.
Ils sont en toi et vivent en moi, puis réinventent la destruction.
Je ne sais pas qui vole l’autre, je ne sais rien de ce larcin.
© Giliberti
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J’ai tant aimé vos éteintes couleurs
J’ai tant aimé vos étreintes douleurs
Et me voilà vous dire « bonsoir »
Pour aller vivre de mauvais jours…
© Giliberti
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Je n’étais pas habitué aux partages en fond de cour, aux confidences des parfums, à vos lèvres que la braise d'une cigarette faisait pulser comme une alarme dans la nuit.
Le vin submergeait mon esprit et noyait ma prudence, mais je combattais l'instinct qu’il animait en vous. Il m’était difficile que ce vous soit facile.
Sans brusquer votre souffle, sans brusquer vos élans, je tentai cependant d’en entraver l’audace.
À deux doigts de l’étreinte, à deux doigts du vertige, je sus trouver la force de murmurer "bonsoir"
Vos yeux me questionnèrent, mais déjà j'entrouvrais votre porte et refermais mon cœur.
Dans la ruelle obscure, un garçon invisible chantait.
Je pris deux fruits à la branche d’un figuier puis retrouvai la chambre, la terrasse devant, la chaleur des draps, la sueur sur ma peau.
Dans les mains, le jus poisseux des figues moirait mes doigts sous le ciel troué d’une lune laiteuse.
Naître timide
N’être rien.
© Giliberti
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