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Le blog de Michel Giliberti

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photos et poesie.

jeune-homme-tenture

C’est peut-être la graine ou c’est peut-être l’eau, de ces choses qui parlent sans jamais se livrer, le parfum magnétique des glycines en nocturne qui expire à l’aube comme semaison d’amant. MG 

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femin-cousinObscur et vert, l'antre des contes

Des bris de verre, débris de coeur...

fremin-cousin-2Absinthe vive de tes grands yeux

Démélé trouble de méloés. M Giliberti
buste-nu-vert

Cliquer sur le simages pour les aggrandir

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petit-et-ruines

De toutes les prisons, celle du rêve est la plus efficace.

batiment-FF

Ses silences de pierre ne s’effritent jamais et tout l’ocre du monde tient en ses courts instants.

cuisine-délabrée

Alors juste un peu de tout ça, de tous ces maux d’amour qui s’écrivent si mal quand l’image les traduit davantage… 

PHOTOS-X 3870 01-enfant-portet

Poésie du langage vécu quand le cœur fait la grève de la fin.

camion-et-enfantQuand la faim de beauté ne fait jamais la grève...
© Gilibertivoiture-ferme-F

 

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meubles-grenierDans l’ardente demeure
J’ai mes vides à combler.
Là, au fond, près du cœur
Tes recoins à meubler.
Et ici pour des heures,
Nos sous-sols à vider.
© Giliberti 

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David-noir-termine

Au meilleur d’un midi qui mourait sous juillet, à deux pas de l'entrée vaste et sombre, j'hésitais à en franchir le seuil. 
L’agonie de cette heure aurait-elle la splendeur promise ?
© Giliberti 

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Laurent-10

Te parler de mains dès aujourd’hui

Recouvrir ta peau de mes sourires

Te dire que tu es, que tu seras

Qu’avant, c’est plus tard et c'est toujours.

La pluie de mes yeux dans ton été

Comme l’eau de ta bouche dans mes déserts

C’est peut-être trop ou pas assez

Un simple avatar de nos retards

Le zèle d’une audace dans l’odyssée.

Sans doute l’essence ciel de l'eau d'ici.

© Giliberti


 

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Moez-bleuC'est ici sur tes lèvres, l'eau qui donne la soif
Et par là dans mes yeux, la blesure d'un été.
© Giliberti 

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page-travail-4Ta peau défait tous mes voyages et tes sourires font chavirer la barque. Je ne sais plus la lumière, je ne sais plus la nuit. L’été de toute chose n’a pas brûlé l’instinct mais au silence des jours nouveaux, j’ai des sursauts de moribond.

Je ne sais pas qui vole l’autre, je ne sais rien de ces larcins.
Ils sont en moi et vivent en toi puis réinventent la création.
Tous les matins où mon orgueil n'accordait rien à tes parades sont aujourd’hui si peu de choses. Aimer pour rien me semble enfin la condition de mes errances.
Je ne sais pas qui vole l’autre, je ne sais rien de ce larcin.
Ils sont en toi et vivent en moi, puis réinventent  la destruction.
Je ne sais pas qui vole l’autre, je ne sais rien de ce larcin.
© Giliberti 

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florian-porte

J’ai tant aimé vos éteintes couleurs
J’ai tant aimé vos étreintes douleurs
Et me voilà vous dire « bonsoir »
Pour aller vivre de mauvais jours…

© Giliberti
 

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Mohamed-porte-bleue--blog-

Je n’étais pas habitué aux partages en fond de cour, aux confidences des parfums, à vos lèvres que la braise d'une cigarette faisait pulser comme une alarme dans la nuit.
Le vin submergeait mon esprit et noyait ma prudence, mais je combattais l'instinct qu’il animait en vous. Il m’était difficile que ce vous soit facile.
Sans brusquer votre souffle, sans brusquer vos élans, je tentai cependant d’en entraver l’audace.
À deux doigts de l’étreinte, à deux doigts du vertige, je sus trouver la force de murmurer "bonsoir"
Vos yeux me questionnèrent, mais déjà j'entrouvrais votre porte et refermais mon cœur.
Dans la ruelle obscure, un garçon invisible chantait.
Je pris deux fruits à la branche d’un figuier puis retrouvai la chambre, la terrasse devant, la chaleur des draps, la sueur sur ma peau.
Dans les mains, le jus poisseux des figues moirait mes doigts sous le ciel troué d’une lune laiteuse.
Naître timide
N’être rien.
© Giliberti

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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