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Le blog de Michel Giliberti

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Articles avec #peintures



J’ai souvent tenté de traduire la fuite du temps dans mes peintures de jeunesse ; j’avais une douloureuse conscience de l’inéluctable altération des êtres. Tout était prétexte à exprimer ce ressenti, comme cette montre géante qui sort du ventre de la femme.
Cette naissance représentait pour moi le plus élaboré des processus de mort annoncée, le ventre (ici, l’estomac) symbolisait cette image un peu morbide qui maintenant me fait sourire.
La mère arachnéenne domine un fils éfflanqué dont le visage soucieux semble signifier la douleur provoquée par cette mise au monde précomptée.
Les bras sectionnés de la mère nourricière, suspendus au-dessus du corps déjà âgé du fils, montrent sans doute l'incapacité à arrêter le temps, peut-être à rompre le cordon...
Ô Oedipe quand tu nous tiens !
Les années donnent à notre perception de la vie un sens plus nuancé, mais il faut bien que jeunesse passe…

N'oublions pas...

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D
ans les années 80, cette toile fit partie d'une série de tableaux exposés dans la ville d'Osaka. Si par hasard, son propriétaire se promène sur ce blog, pourrait-il m’en donner son titre ? Je ne m’en souviens plus… Début d’Alzheimer ?


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Voilà plus de vingt ans, alors que je pensais être âgé, j’avais eu envie d’exprimer de façon allégorique la naissance du temps, sa fuite, ses ravages.
Rien d'innovant, j'en conviens, ce thème a si souvent
été developpé...
Était-ce par coquetterie ou par peur de le nommer, mais au dos de ces deux toiles, mon « temps» devint « Time »... Tellement moins signifiant !


Pour la dernière toile qui traitait directement de la dégradation physique, je m’étais directement inspiré du « portrait de Dorian Gray ».


Pourtant, ce Temps qui nous défait physiquement est source de toutes les expériences qui nous font et nous grandissent et nous devrions l'aborder avec sérénité plutôt que le comptabiliser ou le combattre.
De cette alliance du temps qui dure et de l’homme qui passe, naissent souvent de belles fulgurances.
Quant aux échecs, ils sont souvent responsables de nos renaissances
les plus improbables et ça, une fois encore, c'est le temps qui nous l’apprend.

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Ces deux toiles un peu maladroites sont si anciennes que je ne tente même pas de me souvenir de la date de leur création, pas davantage de savoir dans quelle collection elles peuvent encore palpiter…
À cette époque, le ciel avait alors une profondeur inégalable et mes instincts de créateur se mariaient à lui.
Je vivais le bonheur absolu d’avoir tant à dire et tant à donner… d'avoir à faire mes preuves pour celui que j'aime toujours.
Si déjà dans ces deux petits tableaux, il y avait des ailes (thème récurrent dans mon travail), il y avait aussi des condamnés qui s’aimaient trop et ne savaient envisager la fin…
Le temps passe vite et les ténèbres ne sont jamais très loin.


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Œdipe et le Sphinx
Quel peintre a su résister à ce thème ?
Dans les années 80, alors que je vivais pleinement la deuxième partie de l’énigme du Sphinx, je construisis cette grande toile.


À l'époque, j’aimais exploiter la dramatisation des légendes grecques, même si dans ce tableau, mon Sphinx ressemble davantage à Françoise Hardy dont le visage éloigné des canons de la beauté grecque me fascine et reste, d'une certaine façon, énigmatique à mes yeux.

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La-frogonde.jpg
I
l y a quelque temps, à l'occasion de l’anniversaire d’un de mes amis, je ne voyais pas du tout ce que je pouvais bien lui offrir ; c’est alors que je me suis souvenu qu’il était passionné par les grenouilles et les tableaux animaliers.

Aussi, comme j’adore créer des personnages grotesques, j’ai eu l’idée de lui peindre cette minuscule grenouille (moins de 20 cm de haut) sous forme de Joconde.
Ma petite « Frog » est devenue tout naturellement ma « Frogonde ».

 

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Le-mauvais-exemple-copie-1.jpg
Le mauvais exemple… autant dire, le bon !

À y regarder de plus près, ce jeune homme romantique commence une transformation salutaire pour se joindre aux deux pantins ou marottes qui lui indiquent quelques bons plaisirs à partager, et son dos commence ainsi une mutation salutaire qui feront de lui un personnage de bois afin d’entrer dans la danse.

le-mauvais-exemple-Detail.jpg

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CEPALUI.jpg
Lorsque j’ai peint ce tableau voilà quelques années, ceux qui eurent eu l’occasion de le voir avant qu’il soit exposé en galerie, se persuadèrent qu'il représentait le Christ.
Pour ma part, j’avais simplement fait le portrait d'un ami qui vit à La Réunion depuis des années, Frédéric, et dont les cheveux (de rasta désormais) atteignent sa taille.
Voyant que rien n’y faisait et que ce visage restait Jésus dans la tête des proches, je lui donnai comme nom « Cépalui ».
Le soir du vernissage, la confusion continua, mais, chaque fois, je précisais : « Mais non… C’est pas lui… Regardez le titre ! »
j'ajoute que la très charmante propriétaire de ce tableau continue à y voir le Christ et c’est « Lui » qu’elle a acheté.
Les petites salades internes du peintre n’appartiennent qu’à lui, et le sens des tableaux... aux collectionneurs.
Cependant mon inconscient farceur (fatalement chrétien par éducation) avait peut-être souhaité cette ambiguïté... Allez savoir.

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Ariabala-1.jpg
Emmanuel, Jérôme, Franck…Tous les trois étaient là.
Tous les trois pour ce grand tableau assez hermétique qui m’imposa spontanement un titre... 
« Ariabala » .
Je ne sais pas ce que ça veut dire et j'ignore toujours pourquoi ce titre m'est venu à l'esprit.
J’ai fait pas mal de recherches autour de ce nom, ou de ce prénom, mais rien… Rien ne m’a jamais vraiment éclairé, rien ne m'a satisfait.
« Ariabala » cependant, apparaît dans un forum
« persan » en tant que pseudo d’un chatteur.
Faut-il faire un lien direct avec la Perse ?
Est-ce un Iranien inspiré par le titre de ce tableau ?
Mystère...


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La-nuit-du-Golem.jpgUn homme de terre ou de verre, un homme brisé qui aurait souffert de sa condition, m’avait inspiré voilà vingt ans, cette toile... un homme, porteur de toutes les légendes de la création.
Il fallait trouver un titre...
Celui-ci me vint bien après, comme je l’explique assez souvent, alors que je feuilletais une revue quelque peu ésotérique dans le salon suranné d’un vieux monsieur et de sa femme qui m’avaient invité à dîner pour fêter l’acquisition d’un de mes tableaux.
Dans l'article qui avait retenu mon attention, il était écrit (à quelque chose près) que selon le Talmud, un humanoïde d’argile, un homme inachevé et préfigurant d’Adam, un prototype en quelque sorte, s'appelait  le Golem.
Voilà pourquoi, une fois la soirée terminée et de retour à l'atelier, j'inscrivais au dos de ma toile son titre, trouvé une fois de plus sans le chercher… "La nuit du Golem".



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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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