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Le blog de Michel Giliberti

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Gharr-el-melh-12

Quand on prend la direction de Bizerte, on peut se rendre à Ghar El Melh (la grotte du sel) un ravissant petit village autrefois nommé Porto farina et ancien repaire de pirates. Son vieux port est tout à fait exquis et le temps semble arrêté tant tout y est calme, paisible, même si la turbulence habituelle tunisienne y est bien présente dès la fin de la sieste ; rassurez-vous on ne s’y ennuie pas. Simplement l’ancienneté du port ( Kalâat el Andalous) sa plage magnifique (Sidi Ali El Mekki) qui s’étend sur sept kilomètres en font un lieu un peu à part. Il faut ajouter les trois superbes forts particulièrement bien restaurés qui accueillent bon nombre de manifestations, festivals et expositions, en particulier de photographies. C’est un lieu chargé d’histoire, et ce, depuis l’époque phénicienne. Je pourrais vous en écrire des pages sur cette parenthèse portuaire, sur sa route encore authentique bordée de palmiers, ses buissons de cactus, ses figues de barbarie, son vieux palais qui meurt doucement dans un champ au milieu d’oliviers et d’eucalyptus, mais il suffit d’ouvrir ce lienlink et vous aurez tous les renseignements précis que vous pourriez souhaiter. Moi, à mon habitude, je vous livre simplement quelques photos (vous pouvez cliquer dessus pour les voir en plus grand), quelques impressions de cette belle balade autour de ce petit port que l’on nomme ici "El Kichla".

Ghar-el-melh-22Ici, on peut converser des heures sur les barques...ghar-el-melh-11-copie-1toutes de couleurs vives et presque vénitiennes... ghar-el-melh-266La jeunesse est absolument concernée par la vie du port, ce qui est normal, mais toujours étonnant. Ils circulent sur les barques, comme nous sur les trottoirs.ghar-el-melh-5Bleue du ciel et rouges du coeur, les couleurs essentielles de ces barques pleines de charme...ghar-el-Melh-20Les enfants vivent vraiment entre barques, filets de pêcheurs et mer...ghar-el-Melh-21De jeunes garçons extrêmement concentrés manoeuvrent les embarcations, se rendent d'un point à l'autre en toute logique qui, hélas, m'échappe totalement.

ghar-el-melh-2La vie sur leau...Ghar-el-melh-9et parfois, repos sur terre...ghar-el-melh-12On aperçoit au loin la magnifique architecture des hangars qui protègent les barques lors de réparations ou de stationnement hivernal.Ghar-el-melh-8Ces constructions toute en pierres et en briques sont d'une grande et sobre beauté. Elles donnent un charme incomparable au lieux.Ghar el melh 30Nez vers  le port, cette barque respire l'air salin...ghar-el-melh-7Une galerie d'art, comme ça, baie vitrée tournée vers la mer... On peut rêver.ghar-el-melh-4Il faut se trouver devant cette bâtisse pour en ressentir sa beauté et son harmonie. Aucune photo ne peut vraiment  traduire cela. .ghar-el-melh-27Ce pourrait être un vieux village sicilien ou provençal... Ghar-el-melh-vouteJe prenais en photo cette arche lorsque tout à coup...Ghar-el-melh-355Belle surprise en Prada...ghar-el-melh-6Balade alanguie et fraternelle d'un début d'automne tiède et emprunt des parfums de sel et d’algues de tous les ports...gharr-el-Melh-24On pense, on projette, on s'attarde... Que sera demain ?Ghar el melh 10Ce sage Ulysse doit avoir tant de choses à dire, tant de secrets à garder... je me contente de son sourire bienveillant...Ghar-el-melh-15Un splendide petit café au bout du port...aousja-2J'entre. L'éclairage tout autant que le sourire des consommateurs accroche immédiatement mes yeux. Sourires,regards complices. Toujours en Tunisie.ghar-el-melh. 18Une petite assemblée de narguilés (Chichas) attend sur le comptoir le flot des consommateurs, qui, en soirée, s'en empareront et fumeront pendant des heures l’épais tabac brun aux parfums de pommes. Un parfum qui vous prend et ne vous lâche plus.ghar el melh 11Et pour dire aurevoir, comme cette petit fille qui s'amuse sur la terasse en plein air du café, je disparais jusqu'à la prochaine balade.

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M-D'A

P’tit rêve pâle
 P’tite envie sale
P’tit ami râle
P’tit amiral
Combien de toi dans tout ce moi
  Et que d’ennui dans tant de nuits !
C’est à peine si
C’est ta peine qui
C’est à nous deux 
C’est à nous de… 
De quoi ?

© Giliberti

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Lorsque l’on prend la direction Ghar El Melh ( la grotte de sel ), on rencontre la petite ville Aousja, très authentique, populaire et chaleureuse. Si l’on décide de la visiter un dimanche, dès son entrée on se retrouve de pleins pieds au centre du marché ouvert où tant de saveurs, couleurs et bruits se confondent dans un spectacle unique et joyeux. L’odeur des épices est si forte que la promenade devient aussitôt un enchantement.
Pour les habitants d’Aousja, ces scènes sont habituelles, mais pour le visiteur étranger, quel spectacle de voir les embouteillages de voitures, vélos et mobylettes pris dans la parenthèse des vendeurs de fruits et légumes, des bouchers, sans parler des cafés et des gargotes sous les eucalyptus ! Comme tout le monde se connaît à peu près, tout le monde s’interpelle et à vous, curieux de toute cette truculence, on offre un sourire. Voilà, c’est une balade qui vous remet sur pieds, si tant est qu’on le perde et vous rappelle combien, tout compte fait, malgré nos sociétés nivelées, les différences existent encore, heureusement. (toutes les photos s'aggrandissent d'un clic)

aousja-28On arrive...aousjah-7Mais à deux pas, c'est presque la ampagne à l'ombre des arbres...aousjah-15Raisin doré et dates de cuivre...aousjah-16Travail et repos se côtoient toujours...aousja-355Et la pause café peut durer... durer... surtout un dimanche.aousjah-18Bavardage et grignotage entre moutons à l'ombre d'un ficus...et loin de la foule !aousjah-11Comment ce cageot rempli à raz bord va tenir tout en roulant ? Mystère ! Mais il tiendra...aousjah-20À première vue, on serait tentés de croire à un certain désordre, mais non... Tout est cohérent et tout est à sa place. La preuve ? Toute chose est sans cesse manoeuvrée.aousja-31Et ça devient presque de "l'in Situ"......aousjah-19

Un panneau pour "Écrivain public".... ça ne me déplairait pas ce job. Ou plutôt gendarme et verbaliser ce monsieur sans casque qui transporte son fils, lui-même, sans aucune protection.Les discussions peuvent durer, durer... et les mobylettes ou voitures rester en marche, en marche...aousjah-17Ce boucher armé de son grand couteau pourrait en premier lieu paraitre quelque peu inquiétant, que nenni... Simple panoplie du métier !Aousjah 31-Un employé de café, qui entre deux services prend la pose avec plaisir.aousjah-28Ah ces petits melons couleur soleil ! Tellement beaux, tellement bons, tellement sucrés...Aousjah 20La mobylette est une reine ici...ou une fiancée, on la balade partout.aousja-3333333Toujours le même employé de café qui se dégourdit les jambes...aousjah-9Une nouvelle version du Pousse-Pousse...aousjah-4Ça n'effraie personne...aousja-32Et sans casques, les conducteurs de mobylette ou moto...aousjah-14Adieu veaux, vaches...aousja-33333Petit ralentissement devant le poissonnier...  aousja-34 On fait ses courses à moto ici... ça garantie la fraicheur du poisson acheté ! aousjah-12Non, ce n'est pas la fumée d'un barbecue, simplement le pot d'échappement qui de suroit, pétarade à fond !aousjah-6Allez, on lance la machine, sans casque et pieds nus rien de tel pour l'adrénaline...aousja-333On nettoie au fur et à mesure à l'aide de cette brouette malicieuse...aousja-36Le temps semble souvent ne pas avoir d'importance ici. Tout le monde s'arrête où il veut, quand il veut, entame une conversation et finalement, la ville tout entière est une famille.aousja-3333Je ne sais ce que cette ravissante petite fille contemple dans cette décharge avec tant d'obstination, mais ce doit être passionnant... aousja-33Et mon amie Garance Mesguich, tout absorbée, comme moi, à capter la vie en couleurs de cette Tunisie tant aimée.

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Ferryville-35Et voilà… j’ai remis le pied dans l’ancienne trace, comme je le fais si souvent. 
Difficile d’expliquer le bonheur immense qui m’étreint quand je flâne dans les rues de mon enfance, même si ces dernières ont un peu vieilli ou se sont dégradées. Ça ne fait rien, le monde change, échange les mondes. J’ai changé, moi aussi. Je n’ai plus dix ans, je ne fais plus les courses avec maman, je n’élève plus de vers à soie, je ne joue plus aux billes ou aux osselets. Je ne grimpe plus à l’arrière de la mobylette de papa. 
L’atmosphère de Menzel Bourguiba est particulière. Elle est faite d’un curieux mélange de la Tunisie, du Brésil, de Cuba et de la France. Certains diront que ce constat est farfelu, mais voilà, c’est le mien et j’écoute mes yeux... Lorsque je vois des façades de vieilles bâtisses coloniales repeintes de couleurs vives, quand je vois tant d’enfants jouer dans les rues, tant de jeunes gens adossés aux murs, quand j’entends les musiques, les voix, les rires, cela m’évoque ces lieux si photogéniques, si parlants qui ont inspiré tant d’artistes.
En mai, les éditions Arabesques (Tunisie) ont publié mon dernier livre qui évoque mon enfance tunisienne "Maintenant je suis p’tit", ce titre en dit long sur ma maturité réelle. Cette aventure littéraire m’a donné l’envie de publier un autre livre, tout en photos et en poésies, autour de cette ville autrefois appelée "Le petit Paris" et qui naquit de la décision, en 1897, du Gouvernement français qui souhaitait un arsenal basé entre le lac de l’Ichkeul et celui de Bizerte. Elle s’appela Ferryville en honneur de Jules Ferry, puis Menzel Bourguiba (Maison de Bourguiba) en 1956, à la fin du protectorat français.
Je referme vite cette parenthèse, car je ne suis pétri que d’impressions, de ressentis et d’ivres palpitations. L’histoire, la vraie, appartient aux hommes et je ne suis qu’un courant d’air. Aussi mes yeux et mon cœur se contentent de considérer ma ville natale qui sait rire d’une certaine tristesse qui lui colle à la peau un peu comme à Bizerte, un peu comme si ces deux villes étaient victimes d’un mauvais sort, en fait, un mauvais sort politique ! Là aussi je ne m’aventurerai pas à tout expliquer, ce genre de littérature mérite le travail d’un historien.
Aussi regardons avec les yeux pleins de tendresse cette ville meurtrie qui ne sait plus où commencer à panser ses plaies… sachons la regarder en ne l’accusant de rien… tant de gens courageux et que j’aime y vivent. Aimons là, déplaçons-nous en masse pour aller la visiter, il n’y a pas plus accueillant qu’un Menzelien. Nous en reviendrons différents, modestes, heureux et réconciliés d’avec nous même, infimes particules nécessaires du grand négoce des sentiments.

ferryville-39Une des avenues principales à l'heure de la sieste. Magasins, cafés, restaurants s'y s'alignent en toute simplicité.ferryville-18Cet homme ne sera plus seul dans moins de deux heures... il n'y aura plus une place de libre.ferryville-2Jeunesse de toute part... longues conversations... Ferryville-67 La rue de mon enfance, quasi immuable...ferryville-21Taxis jaunes, murs jaunes, blancs, turquoise...Tout pour ne pas avoir les idées noires.ferryville-17Peut-on trouver un mur plus photogénique ?ferryville-moto-jauneJ'adore les rencontres avec les mobylettes... de vieilles amies.    ferryville-38Le petit kiosque à musique toujours entretenu. Il y avait des fanfares autrefois, de petits bals les jours de fête.Ferryville-9Danger ? quelle idée saugrenue !ferryville-53Que de fois je me suis promené ou assis à l'ombre de ces arbres sur cette petite place.ferryville-54Voilà... tout pareil, le temps n'existe pas. Ce petit garçon, c'est peut-être moi.ferryville-57Quoi qu’on en dise, on restaure à Menzel-Bourguiba...Ferryville-23La preuve... quelle fière allure! Une proue de bateau !Ferryville-24Oui, c'est un peu décrépi et alors ? C'est beau, non ?Ferryville-22Voilà, le monde commence à venir dans les cafés, les habitués sortent les cartes... ça va durer, ça va jouer, ça va être bruyant, ça va être la vie d'un dimanche après-midi...Ferryville-13Pareil à l'intérieur, et les chichas (narguilés) embaument l'espace.ferryville-51Joueurs précoces, éclairage plus tamisé. À cet âge, as de coeur et de trèfles à tous les coups !Ferryville-12Miami?ferryville-15Quand on ose la couleur,on doit tout oser... allez, un effort !ferryville-60Un vrai décor de cinéma...ferryville-48Rubans roses dans le vent tiède, murs azur et cheveux gris… le temps passe, silencieux de tant de souvenirs bruyants.ferryville-23Une rue de hasard. Pétarade d'une mobylette dans le silence de la sieste. Procès immédiat si j'étais policier !

ferryville-40La même de plus haut...ferryville-36Les habitants sortent de leur torpeur du début d'après-midi et commencent à se rendre dans le centre de la ville... Ferryville-14Les enfants se défoulent et vous sourient... toujours ! ferryville-25Très importante réunion ! L'enfance est la période la plus sérieuse de notre vie, elle mérite bien une réunion au sommet.    ferryville-27Un des boulevards principaux, un des plus beaux, bordé de platanes, notre rue de Rivoli à nous. Il mène à la petite église devenue aujourd'hui une bibliothèque... Comme quoi, la religion peut parfois mener à la culture! ferryville-28Toujours le même boulevard...ferryville-30Sous tous ses angles...ferryville-55Un début de Cuba commence à s'installer au rez-de-chaussée. Manque plus qu'une Américaine garée devant.ferryville-26Là, on le voit mieux...ferryville-29Ici, c'est terminé du sol au plafond... specatculaire ! Ferryville-4Les français n'y auraient même pas pensé...Ferryville-6Et c'est reparti pour un tour...Ferryville-10Matricule étranger ? Vacances au bled... Ferryville-6-Cool ! à l'arrière d'une mobylette... un vrai transat !Ferryville-1Émotion à vif devant un des piliers du marché central où je faisais les courses avec maman... ferryville-64C'est dimanche, c'est vide... en semaine, ça grouille de monde. Séchent les piments.ferryville-45Même entrée, vue de l'intérieur...ferryville-50L'intérieur...ferryville-11La boucherie ferme... on nettoie, on range.. ferryville-46Une partie du toit du marché...ferryville-31Au-dessus d'un café bien sympathique...ferryville-56L'intérieur du café...ferryville-19L'équipe derrière le bar...ferryville-20Le propriétaire à gauche et un ami... tous deux adorables de gentillesse.    Ferryville-7Un des boulevard en direction de la place qui ouvre sur la sortie de la ville...ferryville-32Une salle de billard, ambiance et bruits garantis...ferryville-33Concentration...ferryville-3Déconcentration...ferryville-66Le Michael Jackson du quartier qui a fait son show juste avant le départmoi-olympiaEt moi, immortalisé par mon amie Garance en balade avec moi. Je pose devant l'entrée condamnée du cinéma l'Olympia qui prit feu en 1986 et où j'ai passé toute mon enfance puisque j’habitais au-dessus et que et papa s'occupait de la gestion. Je n'ai jamais raté un film, une pièce de théâtre un concert... Je referai un mini "doc "sur Menzel-Bourguiba avec des photos d'autres lieux et notamment de sa périphérie, plages, bois, collines et bien sûr de ses habitants, ce qui m'intéresse le plus. Là, je n'avais pas vraiment le temps.

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Puis vient l’heure de sortir… ce n’est jamais évident quand il fait chaud. Mais il faut sortir. Les premiers pas sont toujours hésitants, la lumière est si blanche, si crue, mais tout de suite on est happé par l’ambiance tunisienne. Surprenante. Il faut s’y habituer. On ne peut, comme ça, d’un seul coup, plonger sans précaution dans la chaleur, le bruit, le parfum des épices et des narguilés, les obstacles, les discours à voix haute dans les rues ou au téléphone, la circulation, les klaxons de voitures, les musiques… Oui, la Tunisie bouillonne de toute part, un peu comme dans la cuisine d’un restaurant où tant de plats mijotent en même temps. Tous les sens sont sollicités… Aussi pour oublier les dépliants touristiques qui ne vous parlent que des hôtels, des piscines et des plages au sable blanc, voici, pêle-mêle, quelques photos de moments tunisiens, d’ambiance tunisienne, de couleurs tunisiennes pour se rappeler que ce pays est avant tout un peuple. Alors pour les couleurs, pour le voyage, pour le rêve et surtout pour les Tunisiens… attention, on y va… Ambiance !

café-rougeEt pour commencer, les terrasses des cafés. Quand ces derniers sont populaires, comme celui-ci, ils permettent aux hommes de se retrouver entre eux et de boire un simple café ou un thé qui ne finit jamais... un rite essentiel qui dure des heures.  

voiture-verteOn s'assoit partout en Tunisie. Même sur les trottoirs au milieu des promeneurs. Ça ne gêne personne ! La promiscuité est un art.

jeune-homme-vertEt les trottoirs sont de véritables bureaux... tout le monde consulte les messageries de téléphone. Ce dernier est en main en permanence. Souvent, un deuxième et même un troisième sont en poche. serveur-restauLui, c'est Marwen, très sympathique, étudiant et serveur de restaurant pendant les vacances... il m'aura servi tout l'été avec le même sourire, de grands serrements de mains, des accolades, et plus tard la bise, bref... rare !

MongiEt lui, c'est Mongi, le serveur du café en face du Saf Saf, efficacité, gentillesse et... accent marseillais. C'est devenu un ami.

coca-cola-1Image sympathique et surprenante... le camion Coca Cola, véritable jouet en fer des années 50, ravitaille un café, pendant que ces garçons qui semblent calmes dégageaient je ne sais combien de décibels simplement à se parler...

hibiscusPetite harmonie de rouges, en passant...

voiture-timideLes Tunisiens garent leurs voitures où ils veulent et essentiellement sur les trottoirs, ce qui leur permet, sans la moindre culpabilité, de râler quand les piétons sont sur les routes.

coca-5Toujours le camion des pompiers Coca Cola...

drapeau-enfantsEt pour s'éloigner des si célèbres bulles américaines, cette surprenante rencontre au détour d'un chemin avec ces adorables patriotes en herbe.

la-marsa,-enfantsPetits touristes tunisiens de passage à la Marsa... 

la-marsa-papa-et-petitPapa et son fils en pleine conversation devant la mosquée. On y prend le frais. Les Tunisiens aiment se reposer devant les mosquées, c’est courant. C'est un lieu de rencontres amicales, de bavardages. 

papa-et-petivUn autre papa attentif à la nature, lui, et son fiston qui en prend le chemin... (l'éducation oblige.)

la-marsa-coquelicotContemplation de la mer toujours turquoise par ici... 

Palais-et-blackAmbiances parfois cubaines quand la peau noire, l'absinthe d'un teeshirt et l'ocre de murs anciens se côtoient...palais-elodia

Et quand on parle de murs anciens... un palais magnfique toujours habité !

palais-marsaUn autre palais, lui en totale décripitude, hélas.

jeune-saf-safToujours cette faculté à rester assis là, devant vous, et à donner l'impression d'être ailleurs...

jeune-en-shorte-fuschiaMauve retour de plage, pieds nus, sur l'asphalte pourtant brûlant...Vous remarquerez l'élégance du pied qui ne souffre de rien.

mehdi-chienBallade et descente vers la plage de mon ami Mehdi en compagnie de son vieux chien...

terroristeVacances permanentes... La mer nous les offre.soleil-et-glaces-copie-1On achète seulement les glaces...black-au-teeshirt-fuschiaToujours un peu de Cuba dans l'air...

jeune-homme-fuschiaTenue vestimentaire classique quasi générale tout l'été... et même en automne.

jeune-homme-turquoisePetites courses, tranquille ! 

jeune-homme-velo-fuschiaParfois le temps s'arrête (souvent). Même sur un vélo. Ce garçon est rasté ainsi dans cette position, je ne sais combien de minutes...

pommes-et-pralinesMarchand ambulant de pommes d'amour et de pralines concoctées sur place...

bonbolonisEt là, ce sont les bombolonis, ces délicieux beignets dont tout le monde raffole. Strictement les mêmes depuis toujours ! 

la-marsa-jaune-et-rougeCouleurs de promenade...

page-137Promenade en couleurs...

bougainvillierJuste parce que c'est trop...incroyable !

garance-et-femmeSurprise...

vieux-vendeur-de-figuesUn homme paisible marchand de figues de barbaries...saf-saf-figues-copie-1Là, un plus jeune et joyeux en train d'éplucher le fruit pour un client...

saf-saf-jeuneToujours lui et son magnifique sourire depuis l'intérieur du Saf Saf café restaurant incontournable de la Marsa.

saf-saf-amoureuxUn petit bout de l'intérieur du Saf Saf qui inspira un de mes romans "Derrière les portes bleues"...

chiens-chiensVirilité compatible avec "chien chien"... gros calins !

vieille-au-caféRepos bien mérité...et discret.

saf-saf-jeune-profil

Profil parfait, comme souvent en Tunisie...  

la-marsa-enfantsGrâce incontestable de cette fillette pivoine...

enfants-la-MarsaComplicité de ces deux là...

enfant-bleuBen alors... elle arrive ma meuf ?

enfant-de-la-marsaLa délicieuse corvée du pain (je l'ai bien connue lorsque j'étais petit en Tunisie). Géneralement, la baguette diminue de moitié le temps d'arriver à la maison...

mille-feuillesCulture et gourmandise... coktail idéal !

femmes-rocherPetit sandwich du midi (après celui de 10 h et avant celui de 14 h, puis de 16 h, puis de... etc... les Tunisiens en mangent tous la journée...

jeune-homme-mer-et-rougeEsthétique sans doute involontaire d'un "écouteur de musique" face à la mer...

joncsPaysage qui semble loin de tout mais qui n'est qu'un extrait capté au centre ville, face à la mer... ne jamais se fier aux photos.barque-homme-dosÀ quoi pensent les barques quand les hommes lâchent les amarres ?...

moi-marsa

Votre serviteur en ballade...

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De ces heures tunisiennes au creux de Carthage, me vient à l’esprit l’exquise douceur de ces moments en soirée, quand la terre et la mer se reposent ensemble d’une journée de chaleur et de bruit et nous livrent le meilleur d’elles même.

maison-rim-1

Turquoise méditerranée des rivages tunisiens...

maison-rim-4

Demeures secrètes mais ouvertes aux transports...

maison-rim-6

 Terrasse bateau, Boukornine dans les yeux...

maison-Rim-2

La Provence d'ici...

jeune-homme-de-dos

Et comme dans toutes les histoires de mer... un garçon qui s'y noie.

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page-travail-4Ta peau défait tous mes voyages et tes sourires font chavirer la barque. Je ne sais plus la lumière, je ne sais plus la nuit. L’été de toute chose n’a pas brûlé l’instinct mais au silence des jours nouveaux, j’ai des sursauts de moribond.

Je ne sais pas qui vole l’autre, je ne sais rien de ces larcins.
Ils sont en moi et vivent en toi puis réinventent la création.
Tous les matins où mon orgueil n'accordait rien à tes parades sont aujourd’hui si peu de choses. Aimer pour rien me semble enfin la condition de mes errances.
Je ne sais pas qui vole l’autre, je ne sais rien de ce larcin.
Ils sont en toi et vivent en moi, puis réinventent  la destruction.
Je ne sais pas qui vole l’autre, je ne sais rien de ce larcin.
© Giliberti 

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florian-porte

J’ai tant aimé vos éteintes couleurs
J’ai tant aimé vos étreintes douleurs
Et me voilà vous dire « bonsoir »
Pour aller vivre de mauvais jours…

© Giliberti
 

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ramadanLes jours et les nuits de Ramadan en dehors de toute considération religieuse (je ne suis pas musulman) sont pourtant tout à fait attachants.

Quelque chose d’apaisé, quelque chose d’essentiel semble baigner la ville tout entière et pour moi, toujours à la recherche du calme, du modéré et de l’harmonie, je ressens cela, le savoure enfin dans ces moments-là.

Mais ce n’est pas tout, la ville fatiguée sous le soleil, la ville qui vit son jeûne comme elle le peut, se réveille sur le coup de dix-neuf heures. La rupture de jeune n’est plus loin. Tout le monde a dans le regard quelque chose qui vibre. On attend, on s’impatiente… on roule à vive allure jusqu’à la maison, on crie, on s’interpelle, les quartiers se réveillent de la torpeur de toute une journée, des marchands ambulants s’installent sur les trottoirs, puis enfin, depuis les mosquées, le muezzin annonce officiellement cette providentielle rupture du jeûne.

Et là, après cette effervescence, ce foisonnement de vie de trois quarts d’heure d’affilée, le calme revient de nouveau, le calme s’abat littéralement sur la ville.
Silence absolu. Un peu comme avant une éclipse… même les oiseaux se taisent, les chats sont en velours.
Tout un peuple mange en même temps…
Vous ne pouvez imaginer le bonheur que ça procure. Un silence unique, d’une qualité exceptionnelle où l’on imagine les gens heureux en famille, dépassionné de toutes les inquiétudes… quand on mange, on est un enfant et les enfants ne font pas de politique. Pour moi, cette parenthèse silencieuse, c’est comme un déplacement dans le temps, un recentrement sur le devenir de chacun d’entre nous, c’est aussi l’heure où j’arrose le jardin avec le seul bruit de l’eau et l’odeur du jasmin comme compagnie… L’extase !
Puis, vers vingt et une heures,  les bruits reviennent doucement, s’amplifient, se nourrissent du bonheur d’être repu et de pouvoir passer la soirée à bavarder, chanter, vivre jusqu’à très tard dans la nuit, jusqu’à l’aurore pour certains.  Dans les cours… sur les plages, les terrasses… et toujours dans la douceur des nuits Tunisiennes.

MG

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pyramide

Si belle et bouleversante émotion hier soir devant le combat gagné de l’Égypte ! Quand un peuple compte sur la réalité des hommes pour construire ses lendemains… À méditer ! 
MG

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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