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Le blog de Michel Giliberti

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Un peu d'actualité depuis mon printemps travailleur en Tunisie...
Huit toiles récentes et quelques une plus anciennes seront exposées dans le cadre du grand, beau et très branché Café Journal de Gammarth, à quelques centaines de mètres des rivages turquoise de la Méditerranée, en contrebas. Cette exposition portera le titre de CLOSED, qu'il est possible d'interpréter comme on l'entend puisque le ressenti du travail d'un artiste appartient davantage à celui ou celle qui le reçoit qu'à l'artiste lui-même...
Bouche close, bouche entravée, doigts mêlés, dédoublés, larme de sang ou d'encre, essence des sens contrariés ou prêts à se déverser. Qui le sait ? Aucune allusion sociale ou politique à la Tunisie où, comme ailleurs, on rit, on parle, on s’aime, on s'essouffle, même. Non, c'est un simple et court voyage au centre de mes désordres personnels, le blues ayant toujours été mon carburant favori dans toute création artistique. Il me permet, une fois mes cogitations terminées, d'avoir un comportement social des plus libérés... des plus OPEN.

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YEllow

felures

Un grand remerciement au Café Journal, à Beya Guesmir et à Michela Margharita Sarti...

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petit-et-ruines

De toutes les prisons, celle du rêve est la plus efficace.

batiment-FF

Ses silences de pierre ne s’effritent jamais et tout l’ocre du monde tient en ses courts instants.

cuisine-délabrée

Alors juste un peu de tout ça, de tous ces maux d’amour qui s’écrivent si mal quand l’image les traduit davantage… 

PHOTOS-X 3870 01-enfant-portet

Poésie du langage vécu quand le cœur fait la grève de la fin.

camion-et-enfantQuand la faim de beauté ne fait jamais la grève...
© Gilibertivoiture-ferme-F

 

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meubles-grenierDans l’ardente demeure
J’ai mes vides à combler.
Là, au fond, près du cœur
Tes recoins à meubler.
Et ici pour des heures,
Nos sous-sols à vider.
© Giliberti 

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fevrier14 janvier 2011... Tunisie. Un printemps en plein hiver !

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David-noir-termine

Au meilleur d’un midi qui mourait sous juillet, à deux pas de l'entrée vaste et sombre, j'hésitais à en franchir le seuil. 
L’agonie de cette heure aurait-elle la splendeur promise ?
© Giliberti 

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Laurent-10

Te parler de mains dès aujourd’hui

Recouvrir ta peau de mes sourires

Te dire que tu es, que tu seras

Qu’avant, c’est plus tard et c'est toujours.

La pluie de mes yeux dans ton été

Comme l’eau de ta bouche dans mes déserts

C’est peut-être trop ou pas assez

Un simple avatar de nos retards

Le zèle d’une audace dans l’odyssée.

Sans doute l’essence ciel de l'eau d'ici.

© Giliberti


 

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Et voilà, je suis de retour en Tunisie. Un peu désorienté. Ce que j’ai vécu en France a été si fort. Tant d’événements, tant d’émotions personnelles… tant de rencontres brillantes, tant d’échanges. Tant des lumières de Paris, aussi. Tant de beauté où tout se dit, où tout se fait sans tabous. Difficile de zapper en un jour sur ce qui colle tant à ma vision de la vie.
En dehors du point culminant de ce voyage où ma vie privée s’est vue renforcée, comment oublier ces heures au théâtre Clavel ? Comment oublier les yeux brillants de larmes des spectateurs devant deux acteurs émouvants qui ont été chercher si loin en eux la force de restituer avec leurs tripes les mots qu’en quelques soirs j’avais jetés sur un écran d’ordi et qu’un éditeur avait publiés ?
Histoire de politique, histoire de peau…
À l’aube, à crans, à cris, à larmes… Amour !
Merci encore à toi Samuel Ganes qui fut le premier à vouloir monter ma pièce «  Le centième nom » et qui a donné tant de vie au personnage de David, qui l’a rendu ensorcelant, paumé de n’être pas compris et de ne pas toujours comprendre lui aussi. Merci à toi Mike Fédé qui fut un Jihad si élégant, rude et fragile à la fois, exactement celui que j’attendais. Merci à toi Romain Poli pour ta mise en scène tout en retenue et au plus près de mes intentions.
Hélas, je n’ai pris aucune photo de ce spectacle, mais heureusement le fiston était là qui connaît bien son papa et a su capter pas mal de ses émotions. Donc merci à toi, Xavier Alexandre Pons. Voici donc, sans légende quelques unes de ces photos. (cliquer dessus sivous désirez les voir en plus grand)
L'amour-1
L'amour-16-copie-1L'amour-23L'amour-29amourL'amour-13L'amour-9L'amour-4L'amour-15L'amour-40amour123L'amour-36L'amour-38

 

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Tunis… capitale de la Tunisie !
Tunis… une ville qui vous étreint dès qu’on descend du taxi, du TGM ou de sa voiture ! Immédiatement, son atmosphère survoltée, si particulière, vous happe et ne vous lâche plus. Bruits de voitures, klaxons, sifflets des agents de la circulation, bus, trams et conversations à voix haute, disputes, rires, sans parler des musiques qui s’échappent des radios des voitures ou de certains commerces.

Tunis… ou l’enivrement !
J’adore les grandes villes, j’aime l’impression d’anonymat qu’elles vous accordent. Tunis n’échappe pas cette la règle, mais elle vous offre une identité. Personne ne passe inaperçu. On vous regarde toujours, même le temps d’un battement de paupières, mais dans cette fraction de seconde, on vous juge, on vous remarque. Vous avez existé.
Tunis de jour comme de nuit est une ville étrange ou semble se tramer les fils ténus de contes mille fois renouvelés qui racontent depuis toujours la brûlure d’un regard autant que celle de la chaleur,  des sourires qui vous narguent, du sang, de l’amour sans partage, de la violence, mais aussi des embrasements de la fratrie, de la famille, des amis. Les jalousies, les tabous, les craintes irrationnelles sont autant de chansons vénéneuses ou ensorcelantes qui vous collent à la peau dès qu’un bout de son âme entre dans l’engrenage.
Oui, Tunis ensorcelle.

Tunis vous pille le cœur, vous tue lentement puis vous redonne vie à l’angle d’une rue. Être assis dans un de ces cafés où la fumée des narguilés vous nargue, où la voix rauque et forte des fumeurs écrase toute intention silencieuse est en soi l’aventure qui permet de se dire… « Je meurs d’être vivant, j’étouffe de respirer, j’ai froid d’avoir si chaud ! » et tout autour de vous, les visages moites sous la chaleur d’Afrique vous revoient comme autant de miroirs infernaux, la chance qui vous perd quelque peu, vous écrase doucement, mais donne à savourer la vie égoïstement. Tunis ou l’enfer en vous même !
Voici donc, pêle-mêle, quelques photos sans prétention en dehors de celle de vous allumer les yeux de toutes les couleurs de cette ville. Vous savez que je n'aime pas être précis dans mes descriptions quand je parle de lieux, je ne suis qu’un simple gouteur d’ambiances... (cliquez sur les photos si vous désirez les voir en plus grande taille)

tunis-82 On prend le départ tout de suite derrière le véhicule chargé de rouges, de verts et de jaunes...:)tunis-31Et nous voilà déjà autour de  la casbah...tunis26...ses imposants et luxueux édifices...tunis-71La Porte de France, de son vrai nom Bab El Bhar... (la porte de la mer) qui ouvre sur les souks...tunis-51Toujours Bab El Bhar d'un peu plus près...tunis-89On s'approche des cafés de l'avenue Habib Bourguibatunis-11Beaucoup d'entre eux sont très grands et s'avancent sur les trottoirs de cette avenue principale qui s'ouvre au centre de Tunis. tunis-10D'autres cafés, plus petits, mais si savoureux, où tout se dit, se redit, se dédit avec bonne humeur tout en consommant à la vitesse d'un escargot.  Tunis-12Certains, comme ce charmant et coquet monsieur d’un autre temps, y font des mots croisés... Mongi-22D'autres, le regard dans le vague, pensent à leur avenir... la révolution a tant enflammé leur coeur et leur tête...tunis-85Les Tunisiens aiment beaucoup lire les journaux devant un expresso ou un thé qui ne finit jamais...tunis-90Les cafés sont une deuxième maison pour les hommes tunisiens, tout le monde se connait... tunis-79On s'éloigne pour plonger dans le ventre de Tunis, ses ruelles, véritable trésor d'émotions imprévues.  tunis-58C'est un étourdissement de sons, de couleurs, de parfums, de troubles indescriptibles      !tunis-56La foule, ici, est une véritable identité, un seul corps. Ou on l'épouse, ou on la fuit...tunis-99...et ce serait bien dommage de la fuir...tunis-50Moi, je l'épouse, bien sûr. Ainsi, je  m'imprégne de la culture du peuple tunisien et j'échange avec lui...tunis-65...je parle comme je peux, je ris, je fouille, je palpe, j'évalue tout ce qui me tombe sous la main, cherchant le vêtement ou l'objet qui pourrait me convenirtunis-82Tant de choses sont proposées sur toute la longueur de plusieurs trottoirs. tunis-83...des vêtements aux bijoux de pacotille, de la verrerie à l'électronique... Comment y résister?    tunis-62Tout le monde se côtoie...Les rencontres sont multiples dans ces rues marchandes, on n'en repart jamais sans avoir fait un brin de conversation avec des personnes dont on aurait pas même imaginé pouvoir le faire.tunis-5Bonheur suprême... La jeunesse est toujours là, à vous accompagner d'un sourire, d'un mot. Souvent on vous demande une photo et invariablement, le "V" de la victoire s'inscrit dans l'espace.tunis-47-copie-1et les sourires, Toujours... où que vous vous trouvez. Comme une signature du pays. Ah... si seulement la jeunesse souriait davantage en Europe...  tunis-75Un vestige du protectorat français (entre autres)...tunis-76Le théâtre de Tunis, absolument magnifique, dedans, comme dehors... toute la journée, ses marches sont envahies de Tunisiens qui prennent un petit repos à l'ombre du bâtiment.tunis-73Et ça discute, ça rit, ça invective...tunis-23Ne pas oublier les ruelles pavées de la médina, ses silences, ses chuchotements...tunis-32Ses palais cachés...tunis-28Ses portes colossales fermées sur tant de secrets...

kerrhadine-1Ses rencontres émouvantes...tunis-2Une scène de la vie ordinaire, une de celles qui rassurent...tunis-84Alors? On le met ce bahut ? Dans le sens de la longueur ou de la largeur ?...  tunis-49Une des entrées du marché central de Tunistunis-96-copie-1La très belle architecture de ce marché...tunis-93-copie-1...et la nonchalance de certains vendeurs, chat aux aguets à leurs pieds.Tunis-61De retour dans les ruelles marchandes où l'on retrouve tant d'objets étonnants comme ces corbeilles de couleurs meduses de carnavales flottant au fronton d'un magasin.tunis-59Des mannequins aux couleurs acidulées...tunis-44et ... vendeurs aux sourires sucrés.tunis-17Livraisons et pause à la fois... tunis-3La police, impressionnante, mais bien souvent très photogénique, comme ici...vieille-à-moto...Le port du casque semble être une option pour cette dame d'un âge certain qui refuse de vieillir...et vit au grand jour les dangers de la route.tunis-47Couleurs, couleurs... attention en traversant... et attention aux patisseries... :)tunis-13Circulation toujours intense, bruyante, étonnante.tunis-57Retour dans le périmètre du marché central ou les si beaux piments séchés qui enflammeront vos mets et vos entrailles tombent en cascade comme des boucles d'oreilles de corail à l'entrée des boutiques d'épices.Tunis 40L'éclairage béni et les contrastes qu'il provoque m'ont permis cette petite merveille... tunis-49-copie-1Toujours ce bel éclairage et toujours un beau sourire...tunis-60-copie-1.jpgLes dattes... c'est l'époque. De toute part, elles laissent pendre langoureusement le miel de leur peau au soleil.tunis-52Regardez... quelle merveille ! Quelle simplicité !tunis-59-copie-1Et On papotte en toute tranquillité et croyez-moi, ce n'est pas pour autant qu'on oublie les soucis politiques, mais ces petites choses de la vie réconfortent toujours.tunis-80Un des cireurs de chaussures de Tunis que je connais depuis des années. Petite silhouette fragile et touchante à l'ombre des grands arbres.tunis-87Les boulevards au soleil et à l'ombre. Rencontres furtives, regards pudiques ou impudiques...tunis-86Bavardage, repos et travail...tunis-67Un endroit stratégique à la fin de l'avenue Habib Bourguiba, face au consulat de France...tunis-68-copie-1...où trône la statue d'Ibn Khaldoun, l'historien, philosophe et homme politique mort en 1406. tunis-72Retour au farniente sur la place de la Porte de France. tunis-9-copie-1.jpgLes transports publics... taxis et métros.tunis-88Ils sillonnent la vie de part en part.tunis-66Depuis la terrasse du café de Paris...tunis-18où l'un de ses stricts serveurs en livrée prend la pause entre deux commandes.tunis-48Quelques sourires d'adolescents...tunis-6...avant de conclure par ceux de la jeunesse actuelle, pertinente, déterminée. Oui, la Tunisie moderne existe bien, soyez en certains. Par choix, je n'ai voulu vous montrer que le côté dépaysant, déroutant de Tunis, mais cette ville bouillonne d'une énergie très moderne... cette modernité sera pour un prochain post, et en attendant...tunis-34.jpgquittons la ville à la tombée du jour où le dôme d'un vieux palais de la Médina est traversé par les derniers rayons du soleil.

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Moez-bleuC'est ici sur tes lèvres, l'eau qui donne la soif
Et par là dans mes yeux, la blesure d'un été.
© Giliberti 

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Je suis très heureux que ma pièce "Le centième nom" soit jouée à Paris après l'avoir été à Reims et à Bordeaux. C’est toujours émouvant d'entendre ses propres mots placés dans la bouche d'acteurs et ses idées interprétées par un metteur en scène. Dans ces grands moments, votre pièce ne vous appartient plus, mais en échange, elle prend vie. Je serai au théâtre Clavel pour assister à cette première et d’avance, je remercie toute l’équipe qui a permis à cette nouvelle représentation de prendre vie.

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Samuel Ganes et Mike Fedée, les acteurs.

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Romain Poli, le metteur en scène.(source image Google)

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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