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Le blog de Michel Giliberti

 C’est un conte où l’azur constelle le gris des jours ordinaires, où la peau, douce et d’ambre, absorbe toute crainte dans nos nuits améthyste.

C’est un conte destiné à nos coeurs qui désirent autre chose qu’un matin d’infortune à deux pas des commerces.
C’est un conte aux parfums si puissants qu’il engendre l’oubli et l’amour de l’autre.
C’est un conte où pleurer ne rime à rien, où la seule eau qui compte est celle de sa bouche.
C’est un conte où les formes, impatientes dans la glaise, surgissent entre les mains quand vos paupières de terre vous empêchent de les voir.

C'est un conte de trop, où peut-être de rien, mais les bleus à mon âme n’ont jamais plus d’alliance qu’en ces terres d’enfance où le noir d’un regard peut encore me faire naître.

C’est un conte où l’azur constelle le gris des jours ordinaires, où la peau, douce et d’ambre, absorbe toute crainte dans nos nuits améthyste.

C’est un conte destiné à nos coeurs qui désirent autre chose qu’un matin d’infortune à deux pas des commerces.

C’est un conte aux parfums si puissants qu’il engendre l’oubli et l’amour de l’autre.

C’est un conte où pleurer ne rime à rien, où la seule eau qui compte est celle de sa bouche.

C’est un conte où les formes, impatientes dans la glaise, surgissent entre les mains quand vos paupières de terre empêchent de les voir.

C’est un conte de trop, où peut-être de rien, mais les bleus à mon âme n’ont jamais plus d’alliance qu’en ces terres d’enfance où le noir d’un regard peut encore me faire naître.

© Giliberti / 2009
 

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L’indolence des feuilles mortes dans le jardin est le signe que tout s’éteint et ton regard d’enfant meurtri, dans la lumière de cet automne, s’est assombri comme en hiver.

Tes larmes ont encore dit comme tu l’aimais, les miennes, combien je t’aime.

Quand la jeunesse se disloque et qu’aucun mot ne la répare, il est dur de s'accrocher à ses rêves et d’observer la vie en face.

Même si la mort a tant flétri tes jeunes années, même si souvent, elle t’a laissé au bord du gouffre, jamais elle ne froissera ton courage.

Cours au centre de tes chimères et n’oublie pas que dans mes terres d’enfance, là-bas où tout est bleu, il y a place pour ceux que j’aime.



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Le sommeil, cette douce petite mort, cet oubli de soi et des autres, te rencontrait parfois quand, à longtemps poser, tu rêvais d’un ailleurs où ton âme recelait des aventures plus terrestres.

Dans ces moments-là me venaient des envies de partir et de te laisser tranquille.

Ma pudeur naissait, quand la tienne s’enfuyait. J’aurais voulu te peindre ou voler ton image, avec l’agilité d’un enfant qui, silencieux et secret dans les jardins profonds, s’empare des fruits mûrs convoités.

Mais alourdi de remords, je poursuivais mon travail attentif de peintre et toi, léger comme l’air, tu demeurais assoupi, à poser dans ta beauté première.

 

 

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Comment vous dire ? Comment vous expliquez l’aventure qu’il m'a été donné de vivre hier après-midi,  alors que j’accompagnais un ami handicapé qui dépend du RSI (Régime Social des Indépendants) à la CPAM (Caisse Primaire d'Assurance Maladie) ; caisse du régime général, comme chacun sait.

Celle-ci avait convoqué mon ami pour un contrôle de ses droits à toucher son AAH (Allocation Adulte Handicapé), bien que ces derniers courent jusqu’en 2014 (des fois, qu’entre temps, il serait passé par Lourdes). Il lui fallait justifier de son invalidité afin de savoir si l’aide reçue de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) ne dépendait pas en fait de la CRAM (Caisse Régionale d'Assurance  Maladie) alors qu'en réalité depuis plus de cinq ans il dépendait de la RAM (Régime Assurance Maladie des Indépendants).

Devant la judicieuse série de sigles et autres abréviations jargonnesques, au bout d’un moment, la CRAM se noya dans la CAF et bouda la RAM, elle-même dépendante de la CDAM. (Caisse Départementale d'Assurance Maladie) Je ne suis certainement pas très clair, mais j’ai des excuses…

Au bout d’une demi-heure de débat an-alphabétique, le médecin conseil de la CPAM perdit lui-même son latin ne comprenant pas pourquoi on avait convoqué mon ami à la CPAM alors qu'il ne dépendait pas de ce régime. Il envoya donc la secrétaire chercher le fameux "dossier", que, bien sûr, elle ne trouva pas ! Celui-ci avait du s'égarer quelque part entre la CAF, la CRAM, la CPAM, la RAM et probablement encore d'autres entités mystérieuses. Le médecin resta muet un court instant puis demanda à sa secrétaire de transmettre le dossier à la DDAM (Direction Départementale de l'Assurance Maladie) espérant sans doute qu'elle pourrait tirer quelques conclusions d'un dossier virtuel !



Photo anonyme captée sur za-gay-org

Plus tard, totalement SA (Sidéré et Abruti) par ce PC (Parcours du Combattant) et bloqué dans ma voiture, au centre de la pollution, du bruit et de l’ambiance électrique de la ville sous la pluie, j’ai eu l’irrésistible envie de me retrouver dans ce qui reste de la forêt Amazonienne avec un magnifique GEP (Gigantesque Étui Pénien) pour récupérer un peu de ma superbe écornée par la BUS (Bureaucratie Usante et Stalinienne).


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Jean-Charles /1973

Un peu de Balmain sur mes joues

Et nos heures d’avant, les parfumées, reviennent me tourmenter.

Ces heures, quand dormir n’était pas nécessaire.

Ces heures, quand mourir n’avait pas de sens.

 

Un peu d’Eau Sauvage sur mes doigts

Et nos heures d’amour, les nourricières, reviennent me secouer

Ces heures, quand gueuler ne privait pas d’allure

Ces heures, quand pleurer pouvait aussi faire rire.

 

Un peu de Guerlain sur mon cou

Et nos heures d’ivresse, les insolentes, reviennent me déchirer

Ces heures, quand frapper n’était qu’une caresse

Ces heures, quand crever ne voulait dire que vivre.

 

© Giliberti / 2009


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 C’était le 4 septembre dernier, quinzième jour de ce ramadan 2009.

Dans l’air embaumé du soir naissant, le chant du Muezzin annonçait à tous les musulmans la fin très proche du jeûne quotidien. 

Les Tunisiens pressaient le pas dans les rues de Sidi Bou Saïd pour se retrouver en famille et prendre le repas du soir tant attendu. 

Moi, sur la terrasse de la maison, je restais fasciné par un nuage caressé de la lumière du soleil couchant, qui, dans le mauve du ciel obscurci, avançait, massif et inquiétant, comme un jet de cendres volcaniques.

Peu de temps après la Lune devait disparaître derrière lui et le chant du Muezzin s’interrompre. Il me fallait fixer cet instant grandiose où les éléments se rappellent à vous et vous assurent de leur puissance.


Demain serait un autre jour ; un jour qui devait, hélas, m’abrutir d’une douleur sans nom et m’obliger à repartir en France quelques jours, puis revenir, bercé des souvenirs brûlants d’une enfance heureuse, désormais orpheline.


Pour l’heure, alors que la « Chorba » (soupe du ramadan) m’attendait chez mes amis, je me sentais impressionné de la chance d’être un terrien et désespéré qu’on puisse tant de fois l’oublier.

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Au soir des inquiétudes, des grandes questions et des ressentiments,

L’élégance voudrait qu’on se retire.

Mais le soleil s’entête à faire briller chaque silice terne

Aussi, comme au premier matin du monde,

On avale l’air qui donne vie jusqu’au prochain accroc

Jusqu’à la nouvelle chute.

© Giliberti M / 2009



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Françoise Hardy / Chanson d'O / La question

Les éditions Bonobo ferment leurs portes. Je ne serai plus édité chez elles C’est une grande tristesse, car je m’y sentais très bien. J’avais en réserve encore deux titres… Tant pis. Je ne me sens pas le courage de taper à la porte d’autres éditeurs, du moins pas pour le moment. C’est difficile de se battre de nouveau ; difficile de se retrouver demandeur. J’ai heureusement la grande chance d’avoir un de mes romans « Bou Kornine » qui sera publié aux États-Unis en 2010.
En attendant, je ferme ce blog pour une période indéterminée, car je n’ai plus grand-chose à dire. Trop d’éléments me perturbent et me distancient de ce rendez-vous que je voulais toujours au plus près de la création et de l’intime partage. Je n’aime pas faire les choses à moitié. Aussi, aujourd’hui j’ai besoin de fermer les yeux, de redessiner une approche du monde ouverte sur la réalité et d’oublier le virtuel, la toile et ses pièges.
Je vous embrasse toutes et tous ( vous qui ne fûtes jamais virtuels ) et je vous remercie du fond du cœur pour tout ce que vous m’avez apporté.

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Je ne trouve toujours pas la photo qui reflèterait au plus juste l'ambiance du vernissage de ma dernière exposition. En attendant,voici deux des toiles nouvelles qui s'y trouvaient.


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Quelques mots pour remercier tous ceux qui sont venus à mon vernissage.
Il y a eu un monde fou ;ça a duré jusqu'à tard dans la nuit. Je n'ai pas encore d'images mais le vidéaste de la galerie a filmé la soirée et de nombreux amis ont pris des photos. Dès que j'ai quelques éléments, et bien que ce ne soit pas trop ma tasse de thé, j'en témoignerai discrètement ; ce sera clin d'oeil à cette formidable soirée.
J'embrasse tout particulièrement Bellurette, François, Henri-pierre et Michka ( les amis blogueurs ) qui ont eu la gentillesse de venir et bien sûr en tout premier lieu Hamid, mon galeriste ( un frère ) qui a fait un travail formidable avec toute son équipe : Sabine, Karima, Cyrile, Karim et les autres, que j'embrasse aussi.




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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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