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Peu dormi, pas rêvé. À peine respiré sous la chaleur moite et dans les musiques lancinantes d’un mariage, quelque part au creux du quartier et aussi peu repérable qu’un grillon dans le jardin. Et bien sûr le parfum du galant de nuit entêtant, juste sous la fenêtre. C’est une étrange ressenti, une prison des sens et de l’esprit, une écriture des rêves cent fois relue, sans foi voulue qui se décline, me torture et me ménage à la fois. C’est une impression incomplète. Quelque chose manque que je ne saurais nommer, quelque chose de l’ordre de la graine et de la terre qui n’engendrerait aucune germination. Fatigue aux yeux, j’ai pris mon premier café comme j’aurais pris une tisane pour aller me coucher. Mais il était déjà l’heure de pénétrer l’atelier. L’heure de confronter ma nouvelle toile sur laquelle, à mon habitude, seul le regard du personnage est travaillé afin qu’il m’intime de donner vie au reste du tableau. L’odeur de l’huile d’œillette à l’essence d’aspic mêlé m’étreint aussitôt, et ce, depuis mon enfance. Le pinceau, enfin, s’imprègne de l’onctueux mélange du gris de Payne et d’une pointe de jaune de Naples que je viens d’installer sur la palette. Un mélange délayé jusqu’à la transparence et que je dépose d’une caresse assurée, voilà... les cernes de mon modèle apparaissent, indispensables cernes… je me réveille tout à fait.
MG
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Juste la lumière qui heurte les murs, qui heurte l'attente puis s'en meurt sur tant de rives vaines.
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Ma légèreté n’a pas de prix, mes lourdeurs, pas davantage.
J’avance avec l’instinct d'un animal blessé, autant le dire, en me cachant.
Fantôme dès l’enfance sous le regard pourtant curieux de l’autre, je reste fantôme dans le grand âge.
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Aussi loin que l'on remonte dans le temps, sur leurs supposées petites merveilles, les mères veillent… .
À vous toutes, bonne fête et à toi, bien sûr, maman, où que tu sois, désormais…
MG
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En 1969, à Paris, je rencontrai Frédéric, un mannequin, avec qui je devais partager pendant quelques longues soirées à refaire le monde dans les boîtes de nuit branchées et enfumées du quartier de Buci, dont une, en particulier, qui se nommait le Speakeasy. Un soir il m’emmena chez le jeune photographe François-Marie Banier, beau dandy à la lourde chevelure bouclée et qui à l’époque venait de publier « Les résidences secondaires ou la vie distraite ». Je dois avouer qu’entre nous le courant ne passa pas vraiment ; je le considérai trop mondain, moi qui ne le suis pas du tout et il dut me trouver terriblement terne. Mon charisme, si tant est que j’en aie, ne se manifeste que lorsque je me sens bien avec ceux qui m’entourent. Néanmoins il me prit cette photo, hyper abîmée aujourd’hui tant elle a traîné dans mes sacs durant des années d’une vie de bohème dans la capitale. Sans doute ma chemise tout en dentelle noire transparente ( années hippies obligent) l’avait-elle déconcerté et là, pour le coup, je le rejoins.
MG
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Le titre de cet article n'a rien à voir avec le post lui-même mais il est le titre d'une de mes chansons, métaphore de ma jeunesse.
1964. Quatorze ans. Heureux et fatigué ! Tableau terminé tard dans la nuit, mais lycée le lendemain, d’où ma fatigue évidente en soirée devant l’objectif de papa. Un papa discret, mais attentif. L'appareil photo remplaçait les discours inutiles et captait l'essentiel de ses émotions.
MG
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Derrière moi, dans le silence parme de fin du jour, je sais que tu es là, je sais que tout commence. Je sais aussi que l’heure est fausse, que j’ai trop de retard, mais c’est peut-être ça, la vérité… arracher aux temps qui passe, un présent éternel.
MG
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