Un regard, juste un exil de quelques instants et oublier l’usure du temps…
Un regard, juste un exil de quelques instants et oublier l’usure du temps…
Médiocrité des idées qui divisent ! Vaste camouflé pour dénoncer l’islam ! Sordides arguments qui exaltent les bassesses en tout genre ! Infâmes propositions quand existent des lois ! Je pourrais tant dire de cette machination qui bouscule nos élans et incite à nous désaimer.
« Libérer, fraterniser, égaliser »… tout est à revoir.
La copie est mauvaise, les acteurs en dessous de tout.
Cette pièce élyséenne et pourrie, nommée pompeusement « Débat sur la laïcité » va tenter encore un peu d'entretenir le théâtre français aussi vermoulu que son directeur.
Je me tais, vous embrasse et me sauve.
Votre peau n’a qu’à mieux se tenir sous l’orage des chambres.
Mes sirènes ont bien trop ameuté vos forêts et aux festins de l’aube, je préfère le jeûne des nuits.
Les faubourgs m’attendent et avec eux, le souffle gris des voitures et la peau jaune des passants… Tout, plutôt que la verveine de vos yeux et le poison de votre bouche.
Published by Michel Giliberti - … - Photos et poésie.
À l’écart de vos rêves, je retrouve les miens et même si le vide ensorcelle la chambre de nos leurres, il parvient cependant à faire vivre de la mort née d’un soir, des mots noirs, vrai venin sur vélin.
Est-ce à dire que c’est juste ? Je l’ignore.
Tout réflexe porte en lui ses victoires et ses chutes, mais à l’ombre du passé, poudroie le beau présent, comme autant de poussière dans un rai de soleil.
Published by Michel Giliberti - … - Peinture et Poésie
Quand le matin fait scintiller l’argent de l’eau du port de Bizerte, j’aime à me dire que la vie commence avec un clapotis contre la pierre moussue où les filets de pêche se reposent, le rouge sang d’une frêle barque et le ballet au ralenti des habitants.
Rien de plus… Peut-être un café ?
Oui, juste un café, les yeux fermés sous le soleil, en attendant que, demain, tout recommence.
Et puis, devant l'adresse des enfants, devant leur insouciance matinale...
...se souvenir que c'était vous, autrefois, qui, dans le soleil, vous mesuriez aux éléments .
Le Sefsari, ce voile tunisien en coton, en soie ou en lin, demeure un de mes plus chers souvenirs d’enfance. Rencontrer, au détour des rues, des femmes âgées qui le portent encore m’émeut infiniment. Chacune d’elle fait renaître mes jeunes années, au point de la suivre des yeux, jusqu’à ce qu’elle disparaisse. Parfois nos regards se rencontrent et font vibrer nos mémoires respectives. Le mien traduit que je l’aime, que je la respecte. Le sien… qu’elle connaît l’histoire !
Dans ces moments nous nous comprenons.
Tant de ces femmes ont eu un enfant français accroché à leurs jambes et tant de Français de cette époque sont un peu des orphelins de ces femmes qui sentaient la « helba », (fenugrec) une épice qui continue de me poursuivre dès que je vais en Tunisie. Dès que je la sens flotter dans l’air, je marche au radar et retrouve celui ou celle qui en est imprégné.
"Sefsari et Helba", la clef des souvenirs...
Parviendrons-nous un jour à grandir sans ces guerres permanentes qui nous détruisent et, enfin, garder aux lèvres le sourire lumineux de notre enfance ?
Un peu de rose, un peu de vert du jardin
Comme pour les cantonales de ce dimanche
je vous embrasse tous.
Complicité, naïveté, où sont nos grands voyages
En idées sages
Paupières au ciel, rêves en mer, où sont nos beaux rivages
En pays sages.
Où se cache l’Homme
Et puis ses mots
Et puis ses gestes
Son destin.
C’est peut-être de ce vertige-là
De cette utopie-là
Que je suis en manque.
© Giliberti
Published by Michel Giliberti - … - Mes modèles...
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