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Le blog de Michel Giliberti

 

plume-et-mains-Il faudra bien quitter ce rivage tôt ou tard…
L’ascenseur ne peut mener plus haut qu’un dernier étage et sur les terrasses l’oiseau chante et chantera longtemps.
Alors, au jour convenu de la déconvenue, une pirouette signera cet aller simple pour l’inconnu.
Après tout, être à sa place, c’est devoir la chercher sans cesse !

coffre-et-dessins-blog

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banc-de-pierre

De ces jours d’alors
Me reviennent quelques rires et des mots
Un regard, deux, trois notes en prélude de fugues sur ma peau
Puis des cheveux d’automne et la pourpre des lèvres comme autant de fruits rouges au matin du jardin.
De ces jours, encore
Me reviennent quelques larmes et des maux
Un soupir, deux, trois trêves en dimanche d’été ou d’attente
Puis un sourd appétit de clarté et d’obscur comme autant de zébrures sur la toile de mes nuits.

© Giliberti

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Mohamed-mains-4

  • Curieux chagrin, curieuse guerre
  • Mal et bien en corps étranger
  • Dissidence de mes sens
  • Ici
  • Là-bas
  • L’état de grâce est-il un état en danger ?
  • © Giliberti

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erriadh-fenetre.jpgDès l'entrée d'Erriadh, un des plus anciens villages juifs de l'ile de Djerba, le silence, l'harmonie et la beauté des maisons surprennent. erriadh-porte-blog-8Chacune d'entre elles se différencie selon la personnalité ou l'humeur artistique de son propriétaire... erriadh-porte-blog-3

À l'inverse de Sidi Bou Saïd où le bleu omniprésent des portes et des fenêtres et le blanc uniformisé des murs lassent un peu, Erriadh ose la couleur. Cette porte m'a enchanté.erriadh-porte-blog-6

Ici, l'harmonie des ocres roses et de la porte de bois simplement verni donne l'impression qu'une hacienda se cache derrière les murs.

erriadh-ruelleLes ruelles fraiches à l'ombre sont parfois traversées de promeneurs, souvent en habit de couleurs qui ajoute au charme de cette palette de peinte qu'est Errihad.Errihadh-porte-vertePeut-on rêver de plus confidentielle et plus belle entrée ?erriadh-porte-blog-5Ici, ce vert cru accrochant le soleil et palpitant à l'ombre du poivrier était si lumineux que je ne parvenais pas à m'éloigner, imaginant qu'elle serait ma vie si j'avais à franchir ce seuil terracota      erriahd-ruelles-3Les enfants ont de la place et aiment à circuler nonchalamment dans les ruelles sinueuses. erriadh-porte-11

De temps en temps une maison dans son jus qu'on aimerait posséder et restaurer avec amour.erriadh-balcon.jpgMais même dans cet état, elles ont un charme ineffable, si pénétrant, qu'on les aime immédiatement comme si elles faisaient font partie de votre intime passé, comme si vous aviez déjà vécu dans leur ventre erriadh-porte-blog-2Et puis de porte en porte, de ruelle en ruelle, on se laisse guider par le son d'une fanfare... erriadh-mariage-blog-10On arrive, c'est un mariage... aussitôt on nous presse d'entrer avec sourires, gentillesse, humour. erriadh-mariage-1Comment y résister... on entre dans la petite cour où les couleurs si chatoyantes des vêtements féminins donnent le ton. Les matières brillent, donnent du corps et du sens à la fête...   erriadh-mariage-2Tout le monde est heureux, chante, claque des mains... on ressort un peu ébranlé par tant de gentillesse, de spontanéité et de générosité. On est loin des mariages à Neuilly. erriadh-dormeurLe bruit n'ayant jamais dérangé un Tunisien, celui-ci fait sa sieste à même le sol, pas loin des festivités.Erriadh-gamin-blogMais comme dans le monde entier, quels que soient les lieux, les couleurs, les ambiances, il y a toujours quelques chagrins enfantins qui plissent le front des jeunes gens... Chagrin d'amour ? Ah... ces téléphones portables... jamais tranquilles ! 

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      djerba-blog-7À Djerba dans le village de Guellala vivent des potiers berbères. Fathi Sakal et ses deux frères font partie de ceux-là. Son père lui a appris le métier, comme lui-même l’a appris du sien. Une tradition de père en fils, une tradition rassurante ! La terre, le bois, le feu sont des signes qui me touchent infiniment. C’est un peu notre mémoire ancestrale, preuve que nous n’avons pas toujours été des robots et qu’autrefois, nous savions être d’humbles créateurs, artisans du quotidien... le bol, la jarre, le plat, l’assiette, autant d'objets utiles et pourtant si beaux, si émouvants  djerba-blog-8Ainsi, j’ai visité les ateliers de Fathi au fond de galeries fraiches et ombragées un peu comme les habitations troglodytes dans les plaines de Matmata et où, dans l’obscurité, transpirent les derniers travaux qui attendent la cuisson.djerba-blog-5Lumière digne d'un Rembrandt...djerba-blog-6

Les fours sont accessibles par des marches qui descendent dans les profondeurs de la terre. djerba-blog-10Derrière cette entrée de four, la fraicheur et l'odeur du bois brûlé vous saisissent quand le four ne fonctionne pas.djerba-blog-3Poteries blanches et noires sous le soleil... Cohabitation symbolique qui donne à réfléchir. Tout autour de ce couple de terre, un vaste terrain où se côtoient, bris de pots, jarres, bois, palmiers et cactées… à tout instant, une composition de hasard s’offre aux yeux, humble et forte, douce ou violente, mais toujours naturellement belle, signifiante. djerba-blog-11Echecs de cuissons ou simple casse restent infiniment beaux en plein soleil.djerba-blog-14Fathi Sakal, père de famille et potier responsable aime la nature de son île... djerba-blog-1

... et tente dès qu'il en trouve le temps de sauver des bâtiments menacés par les hommes et le temps comme cette magnifique mosquée datant du quatorzième siècle et qui fait face à la mer.

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horizon-bleu

Quelques éclaboussures de couleurs tunisiennes, quelques sourires tout aussi colorés, couleurs du temps qui passe entre l’aube et l’aube…

PHOTOS-VII 3546

Camaïeu embué de toutes les splendeurs de l'horizon des premiers jours...

marchand-de-coliers

Et puis soudain la vie, la vie tumultueuse, le bruit, et dans cette ambiance survoltée le commerce des perles chatoyantes que des mains d'ébènes vous présentent...

jeune-torse-nu

Jeunesse éclatante, sure d'elle, parfois même arrogante de l'après-révolution. Le monde lui appartient, mais prudence... rien n'est joué.

plage-marsa

Écrasante chaleur, écrasante lumière, mer si chaude que ce n'est pas croyable...

quelle-chaleur

La Marsa, ville des villes, trop convoitée, trop sollicitée, mais il faut y vivre pour comprendre ce phénomène. Le soir on n'avance plus, ni dans les rues, ni sur les trottoirs... un 14 juillet permanent.

maison-la-marsa

En descendant vers la plage, on découvre des maisons qui, sans être les plus belles ou les plus authentiques, offrent au centre de la ville, le charme d'un rêve encore un peu oriental.sididrif

Des plages plus sauvages en s'éloignant à pied du centre de la Marsa...

Sididrif-2

...et qui offrent presque l'aventure...

mourad

Et puis les couleurs, toujours, encore, jusqu'à l'aveuglement. ici, Mourad, mon pépiniériste en rajoute avec son tee shirt...mais quelle saveur !

pasteque

Suprême éclatement des pastèques... Des tonnes de toute part, dans les rues, sur les étales, au fond des camions, sous les arbres...

PHOTOS-VII 2538

Délicats hibiscus... pour mon jardin, je les ai choisis de cette couleur, histoire de faire une parenthèse avec cet aveuglement de tous les magentas, les rouges, les turquoises, les oranges...

amine-bleu

Un dernier trait de couleur, une bouche gourmande sur la vie à venir, sur le rêve tunisien qu'on s'organise à massacrer consciencieusement jusqu'à transformer le mot révolution en simple révolte... barbes noires, voiles et obscurantisme... Mais la Tunisie, la vraie, la vivante, est bien là, sur cette bouche ouverte à tous les plaisirs de la vie à croquer.

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souk-nabeul-14Le marché de Nabeul ruisselle de toutes ses couleurs et de tous ses parfums...souk-3

Difficile de résister à l'avalanche de sensations qui entre par tous les pores de votre peau...

souk-2Quant aux épices, elles vous emportent dans toutes les légendes, tous les voyages...

nabeul-fruits

Les vendeurs sont souvent de jeunes gens paisibles ou inquiets, selon qu'ils ont fait le choix de ce métier ou de le subir, à cause du chômage... 

petit-vendeur-de-legume

Et c'est toujours délicat de voir des enfants travailler, même quand ils sourient. Ça me bouleverse toujours.nabeul-souk-20

Mais d'autres sourires discrets sont toujours au rendez-vous pour tenter de vous faire oublier la réalité de la vie...Garance-et-les-oiseaux...

Je pourrais poster davantage de photos du marché de Nabeul, mais je préfère conclure avec cette dernière où l'on verra comme les oiseaux fascinent toujours autant les enfants que les adultes.

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chameaux-douzeC’est ailleurs que l’histoire se fait vôtre… ailleurs qu’elle vous identifie.. MG

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marsa-melon

La Marsa... marchand ambulant de melons... ( il somnole à l'intérieur de la voiture) comment y résister ? C’est si beau, si bon, et je ne vous parle pas de la chaleur.

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voileLes bleus de Sidi Bou Saïd sont en deuil...

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Le blog de Michel Giliberti

Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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