Un effluve d’encens
Ou peut-être un parfum
Lourd et âcre, à l’entrée de la nuit.
Le vieux singe s’endort
Au raphia du panier
Puces et rêves à ses poils mêlés.
Sous le bronze de la cloche
Le battant s’assoupit
Il est l’heure d’une laine sur l’épaule.
Tu me dis qu’il faudrait
Un piano et des notes
Tu divagues, je souris et j’acquiesce.
L’Izarra de tes yeux
Dans ce cuivre d’automne
Me réchauffe le sang.
J’aimerais un pays
Beau comme ton regard
Où le temps n’a pas lieu et corrige les maux.
© Giliberti
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