Puis le ciel s’est assombri, les bleus sont devenus blessure… L’horizon, une slmple lézarde blanche entre ciel et mer.
Moi, spectateur habituel des choses et des gens, j’ai savouré l’attente de l’orage et les gouttes mauves du bougainvillier immobile dans le dernier carré encore lumineux.
Dépossédé de mes craintes et de mes espoirs, j’ai attendu le bruit du tonnerre dans le grand silence d’avant la pluie.Coiffé de l’infini désir de m’oublier, j’ai fermé les yeux dès la première déflagration.
Paupières d’encre dans la lumière électrique.
Sourire pâle dans la nuit.
Déliés calligraphiques d’une vision d’apocalypse. Les mots sont-ils vrais ? L'espace n'est-il pas qu'un vaste courant d'air ?
commentaires
Chris-Tian Vidal 01/12/2010 05:33
Michel Giliberti 01/12/2010 07:56
Nanie 29/11/2010 08:26
zahraten 28/11/2010 02:17
Michel Giliberti 28/11/2010 07:33
Eauvive de Giselle et michel de artlaSarraz 27/11/2010 18:37
Michel Giliberti 28/11/2010 07:36
Armide+Pistol 27/11/2010 11:54
Michel Giliberti 28/11/2010 07:37
Yves 27/11/2010 10:28
Michel Giliberti 28/11/2010 07:41
eva 27/11/2010 09:01
Michel Giliberti 28/11/2010 07:43