L’indolence des feuilles mortes dans le jardin est le signe que tout s’éteint et ton regard d’enfant meurtri, dans la lumière de cet automne, s’est assombri comme en hiver.
Tes larmes ont encore dit comme tu l’aimais, les miennes, combien je t’aime.
Quand la jeunesse se disloque et qu’aucun mot ne la répare, il est dur de s'accrocher à ses rêves et d’observer la vie en face.
Même si la mort a tant flétri tes jeunes années, même si souvent, elle t’a laissé au bord du gouffre, jamais elle ne froissera ton courage.
Cours au centre de tes chimères et n’oublie pas que dans mes terres d’enfance, là-bas où tout est bleu, il y a place pour ceux que j’aime.
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