Carthage, l’incroyable et brillante cité punique tant admirée pendant des siècles n’est pas ce seul site archéologique que les touristes visitent et contemplent à longueur d’année.
C’est aussi une petite ville verdoyante près de la colline de Byrsa, où les maisons d’une beauté saisissante se nichent au creux de jardins luxuriants...
...Une ville quadrillée de routes ombragées de gigantesques palmiers aux troncs badigeonnés de chaux.
La mer est là, à quelques enjambées et les parfums, les discussions à n’en plus finir... la mélancolie, parfois, quand, à regarder l’immensité turquoise, brillante comme une laque, vous arrivent des besoins de prendre racine par ici, sur cette terre au passé glorieux, et de n’en plus bouger…
Le soir, lorsqu’on se promène dans le silence entrecoupé de rires lointains, de notes de musiques, du chant des grillons et que dans la douceur de l’air, on arrive doucement aux ports puniques, les fleurs dégagent de telles fragrances que l’ivresse n’est pas loin.
C’est un scandale d’émotions qui s’acharne à vous griser. Je ne sais si c’est un excès de romantisme de ma part, mais peu importe, Carthage vous prend, vous laisse et vous emporte dans un tourbillon poétique que seuls, les blasés de la vie ne peuvent apprécier.
Puis, quand la chance vous permet d’avoir des amis aussi charmants que les lieux qu’ils habitent et qu’ils vous ouvrent leur porte, le paradis s’invite aussi et se faufile…
... dans le labyrinthe des allées...
... des portes secrètes, fleurs écarlates, cérémonies particulières, soieries mordorées, encens, pâtisseries, thé aux pignons de pins ou café parfumé à la fleur d’oranger… En faut-il davantage pour tomber sous le charme de Carthage ?
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