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Le blog de Michel Giliberti

On m’avait dit que la démence
Donnait aux hommes le rire des fous.
Je suis pourtant de cette errance
Mais, seules mes larmes vous l’avouent.


 © Giliberti / 2007

Tous mes modèles sont des amis...
... Hubert ne fait pas l'exception...
... Il est à la fois doux, drôle, secret et très photogénique...
... Il est originaire de la Guadeloupe.


Le résultat est toujours éloigné de l'idée que je me fais d'un tableau quand, à peine ébauché sur la toile, il palpite comme un mirage prometteur ; depuis longtemps j'ai appris à accepter cette désillusion. Je pense même qu'elle  me permet de continuer mon métier de peintre. Courir après qui se dérobe donne toujours l'envie de le saisir. Il n'est d'autre enseignement que la curiosité, et le rêve suspendu.


commentaires

I
"Je ne connais pas de délice plus pervers que cette obligation à se tenir debout  alors que nous sommes prêts de tomber", dites-vous...et cet équilibre précaire, cet orgueil qui impose de tout surmonter (même sans illusion), sont d'une suavité sans nom...<br /> Ikkar, with love
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M
Je suis bien d'accord, mais tout ça relève peut-être d'une exigeance morale masochiste... je n'ai toujours pas envoyé de dessins sur votre blog, car je n'ai toujours pas eu les renseignements pour le faire. Je crains que ce soit très simple et je m'en voudrai alors d'avoir si peu tenter de le faire par moi-même. @ bientôt.Michel
J
Moi la pipelette du clavier, ici je ne trouve pas de mots. Parce qu'il n'y ont pas de place sans doute.
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M
Moi qui suis de Tunisie, je connais les pipelettes et ça ne m'a jamais géné. Alors, pipez... Euh!  pardon pipelez, pipelez, chère Joyce.Michel
M
oui, je l'ai reconnu bien sur, d'ailleurs le burnous lui va tellement bien que je pensais que cet homme est du Maghreb . @+(j'ai comme code : 4AS, qui dit mieux ???!)
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M
Tu ne pouvais avoir de meilleur code. inch'allah la réussite, donc.Michel
M
J’adore la troisième photo en fait on retrouve la même force dans tes tableaux, dans tes photos, dans tes poèmes, ou ta façon poétique de parler de la peinture, ainsi que dans tes romans. Une précision, une sobriété qui permet de toucher de suite en profondeur. Semblable à ce regard sur cette photo. C'est ce qui me touche. Bonne journée
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M
Merci Maryse; hubert a servi de modèle pour "Le burnous". je pense que tu l'as reconnu. C'est un mec adorable, assez timide malgré son physique, mais c'est souvent le cas, j'ai remarqué, et ça m'enchante en fait;Je termine quelques coups de pinceaux et je file chez toi (sur ton blog seulement, hélas!) avec ces blogs on a l'impression d'habiter tout près l'un de l'autre et bien non!!!michel
I
On reçoit l'exergue comme un coup de poing, souffle coupé - comment peut-on écrire l'évidence avec si peu de mots?On navigue sur les traits d'un modèle dans des clairs obscurs hallucinantsOn s'affole sur un portrait - non, un double portrait, regards fascinants...Et on s'effondre, on se révolte aussi, lorsque vous parlez de désillusion... même si, et là aussi, ce n'est qu'une évidence de plus, l'on ne parvient jamais à faire ce que l'âme, le coeur voulaient . ...Et parce que tout n'est que désillusion, apprendre à ne plus jamais se faire d'illusion, sur quoi que ce soit?Au fait, et pardon pour cette outrecuidance, je vous ai mis dans mes liens... <br /> Ikkar, with love
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-
Non... l'illusion de tous les jours sur un monde aussi difficile que le nôtre est de toute évidence une chose essentielle, vitale. je pense qu'il faut une illusion sans jamais fermer les yeux ; gymnastique difficile, mais à laquelle je crois tout le monde est contraint. Je ne connais pas de délice plus pervers que cette obligation à se tenir debout  alors que nous sommes prêts de tomber. @ +michel
B
Non seulement tu es peintre, photographe, mais aussi poète... Que de talents dans un seul homme !Petite anedecdote : J'ai habité à Rouen dans ma jeunesse, et quand j'étais en voiture avec mon père, les 27 étaient considérés comme des gens conduisant mal... maintenant j'habite dans l'Hérault, et ce sont les gardois qui conduisent  mal !A contrario, j'aime ce proverbe chinois : l'herbe est toujours plus verte de l'autre côté de la colline...A méditer !
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M
Et je ne te dis pas tout, encore...  :o)les 27, comme les 83, comme les 75 sont des conducteurs qui conduisent comme les 54, les 94, les 14; c'est bien connu, nous ommes fraançais, donc raleurs!Quand à l'herbe plus verte de l'autre côté de la colline, ça dépend du metayer (re).@ +michel

Le blog de Michel Giliberti

Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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