Et s’il collait tant à ma peau,
C’est qu’à l’usure des mots de trop
Venait l’ennui des cœurs meurtris
Venaient l’étrange et puis l’oubli
Toutes ces choses ébruitées
Qui nous plongeaient dans l’amertume
Et si le noir t’allait si bien
Et s’il collait tant à ma peau
C’est aussi qu’à grands cris et gestes
Venaient de l’ouest tant de nuages
Venait du nord, tant de grisaille
Tous ces embruns accumulés
Qui nous éloignaient du soleil.
© Giliberti / 2008
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