
Opiacées, si opaques...
Les demeures d’épices
Où tu passes tes nuits
Ne te protègent en rien
Elles consacrent tes rêves
Et enferment les miens
À l’écart du soleil
Aux écarts de midi
Dans ces mauves instants
Qui te clouent à ta couche
Ton regard est en deuil
Sous tes paupières en larmes
Il emporte avec lui
Mes si vastes secrets
Tes sourires de jadis
Et tout autant mes rires
Ces voyages Immobiles
Où tes ailes sont de bois
Ne t’apportent jamais
Que l’écume à tes lèvres
Opiacées, si opaques...
© Giliberti / 2007

commentaires
cath 02/12/2007 14:21
Michel 02/12/2007 14:39
Henri-Pierre 11/11/2007 01:20
Michel 11/11/2007 08:30
Maryse 10/11/2007 11:05
Michel 10/11/2007 11:09
bellelurette 10/11/2007 10:02
Michel 10/11/2007 10:23
Morad 10/11/2007 08:25
Michel 10/11/2007 08:37