Musique : Carlos Nakaï / Ancestral Voices

Les ruelles de la Médina de Tunis serpentent au milieu des clairs obscurs troués parfois des lumières crues qui plongent à ciel ouvert. Dans l’étroitesse de certaines de ces ruelles, vous passez devant de hautes portes de bois, riches en couleurs et fermées sur les secrets des maisons qui vous renvoient à votre imaginaire.

Moi, dans ces lieux anciens, je marche avec l’impression de m’enfoncer dans un labyrinthe qui mènerait au sens des choses, ou plus exactement au sens que j’aimerais accorder aux choses, alors même que je m’y perds.

Difficile d’exprimer ce qui touche aux sentiments. Difficile d’expliquer pourquoi ce mur effrité me parle davantage que cet autre, pourquoi ce pavé qui fait glisser mon pas maladroit me donne le sens du temps qui passe.

Alors, j’écoute.
J’écoute, je sens et je vois. Et, dans ce dédale de ruelles où à tout instant quelqu’un peut crier qui appelle son voisin, un autre jeter une bassine d’eau sans précaution, moi je vis l’ineffable.


Et leur ombre, fraîche.
Et les habitants de ces lieux, mystérieux, dans la lumière bleue des cours parfumées.
commentaires
Henri-Pierre 10/10/2007 22:05
Michel 11/10/2007 08:20
Nath 04/10/2007 20:36
Michel 04/10/2007 21:53
jlb 03/10/2007 08:22
Michel 03/10/2007 08:49
josie 02/10/2007 13:31
Michel 02/10/2007 17:47
PETITE MOMIE 02/10/2007 12:19
Michel 02/10/2007 13:11
Maryse 02/10/2007 11:14
Michel 02/10/2007 13:13
bellelurette 01/10/2007 21:28
Michel 01/10/2007 23:20
Maryse 01/10/2007 20:37
Michel 01/10/2007 23:19
Jj-tryskel 01/10/2007 19:46
Michel 01/10/2007 20:28
PETITE MOMIE 01/10/2007 17:52
Michel 01/10/2007 18:25
selim 01/10/2007 17:29
Michel 01/10/2007 18:23
jacques 01/10/2007 16:23
Michel 01/10/2007 16:35
Alain 01/10/2007 15:45
Michel 01/10/2007 16:14
Michel - Faux rêveur 01/10/2007 15:15
Michel 01/10/2007 16:21