
Oui, juste un rayon de lumière sur les matinées grises que l’été a boudées.
Mais l’exil est toujours possible qui s’attache aux fantasmes, et sourire me paraît encore le moyen le plus sûr de retenir le soleil.
Dans l’aisance d’un écrin virtuel, je considère ton visage, comme on se chauffe à l’été, comme on se coupe au tranchant d’une herbe haute.
Que la vie semble facile quand on écoute les bruits qui rassurent et perpétuent le silence qui les joint... quand on regarde le rien devenir tout.
Un plein air d’orties et de chicorées au jardin, c’est déjà un bouquet de fleurs rares.
Que la vie continue de m’apporter des respirations comme ce matin où croire me donne tant.
Et demain, au bord du sable et de l’aurore, main dans la main avec l’amour de ma vie, je te rencontrerai encore, Moez ; je te rencontrerai, et cette fois-ci, c’est à nous deux que ton sourire clair dans l’aube bleue s’adressera.
Enfin, le sens de la vie, à deux pas du clapotis des vagues, nous parlera.







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Henri-Pierre 29/08/2007 15:19
Michel 29/08/2007 15:23
serge 27/08/2007 21:06
Michel 27/08/2007 21:23
josie 27/08/2007 13:05
Michel 27/08/2007 19:06
Maryse 27/08/2007 09:30
Michel 27/08/2007 09:59
François 27/08/2007 08:49
Michel 27/08/2007 09:11
MarcJ 27/08/2007 02:00
Michel 27/08/2007 06:25
nathalie 27/08/2007 01:11
Michel 27/08/2007 06:24